En Tunisie, un nouvel organe judiciaire "temporaire" est entré en fonction mardi. Objet de controverse, cette instance a été décrétée par le président Kaïs Saïed, pour remplacer le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu’il jugeait corrompu. Les membres de l'organe de supervision judiciaire "temporaire" ont prêté serment, lundi 7 mars.
La dissolution du CSM a suscité une vague de critiques en Tunisie et à l'étranger. "C'est un moment historique", marquant "l'indépendance réelle de la magistrature", a affirmé Kaïs Saïed lors de la cérémonie au palais présidentiel devant les membres du nouveau "Conseil supérieur temporaire de la magistrature" qu'il a lui même nommés. Après avoir suspendu le Parlement élu et limogé le gouvernement en juillet, le président Kaïs Saïed avait dissous le 5 février le CSM, une instance indépendante créée en 2016 pour nommer les juges. (France24)
La dissolution du CSM a suscité une vague de critiques en Tunisie et à l'étranger. "C'est un moment historique", marquant "l'indépendance réelle de la magistrature", a affirmé Kaïs Saïed lors de la cérémonie au palais présidentiel devant les membres du nouveau "Conseil supérieur temporaire de la magistrature" qu'il a lui même nommés. Après avoir suspendu le Parlement élu et limogé le gouvernement en juillet, le président Kaïs Saïed avait dissous le 5 février le CSM, une instance indépendante créée en 2016 pour nommer les juges. (France24)