Arrestations, interdictions de voyage et assignations à résidence visant des magistrats, des députés et des hommes d'affaires : la "purge" anticorruption enclenchée par le président Kaïs Saïed depuis son coup de force de juillet suscite inquiétudes et craintes d'un recul des libertés en Tunisie.
Depuis cette décision choc de suspendre le Parlement pour un mois et de limoger le Premier ministre, Hichem Mechichi, le président Kaïs Saïed n'a toujours pas nommé de nouveau gouvernement ni dévoilé sa "feuille de route", réclamée par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile.
Si la Tunisie est l'unique pays de la région à avoir persévéré sur la voie de la démocratisation après le Printemps arabe, la communauté internationale s'inquiète désormais d'une régression. Plusieurs hommes politiques, hommes d'affaires, magistrats ou députés – dont l'immunité a été levée par Kaïs Saïed – affirment avoir été interdits de voyage à l'aéroport de Tunis, voire avoir été assignés à résidence sans communication préalable. (France24 avec AFP)
Depuis cette décision choc de suspendre le Parlement pour un mois et de limoger le Premier ministre, Hichem Mechichi, le président Kaïs Saïed n'a toujours pas nommé de nouveau gouvernement ni dévoilé sa "feuille de route", réclamée par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile.
Si la Tunisie est l'unique pays de la région à avoir persévéré sur la voie de la démocratisation après le Printemps arabe, la communauté internationale s'inquiète désormais d'une régression. Plusieurs hommes politiques, hommes d'affaires, magistrats ou députés – dont l'immunité a été levée par Kaïs Saïed – affirment avoir été interdits de voyage à l'aéroport de Tunis, voire avoir été assignés à résidence sans communication préalable. (France24 avec AFP)