Dans son entretien accordé à TF1 et France 2 dimanche 24 septembre, le chef de l’État a affirmé qu’« un tiers » des sièges étaient renouvelés lors des élections sénatoriales. Or, la loi fixe le renouvellement à près de la moitié de la chambre haute, rappelle Le Figaro.
Le jour même du renouvellement de près de la moitié des sièges du Sénat, Emmanuel Macron émet un commentaire erroné sur les modalités d’élection de la chambre haute. Interrogé sur TF1 et France 2 dimanche 24 septembre 2023, le chef de l’État a déclaré qu’« un tiers » des élus du Palais du Luxembourg remettaient en jeu leur mandat, a rapporté Le Figaro.
« Au moment où je vous parle, on a un tiers de nos sénateurs qui sont renouvelés », a-t-il affirmé, se réjouissant que la France soit « une démocratie stable, qui avance ». Si ce mode de scrutin a bel et bien existé, il n’est plus en vigueur depuis 2003. Depuis, une loi établit que près de la moitié des sièges sont concernés par le vote des grands électeurs, soit 170 sur 348 élus.
La droite conserve la majorité
Les élections survenues dimanche ont assis la domination de la droite. Sur 170 sièges laissés vacants, 77 ont été remportés par la droite et ses alliés de diverses droites. Avec 200 sièges sur 348, l’institution reste largement dominée par les élus de droite, notait Franceinfo.
À gauche, le parti socialiste conserve le deuxième groupe parlementaire de la Chambre haute, avec 64 sénateurs. Quelques personnalités font leur entrée au palais du Luxembourg, comme l’ancien candidat écologiste à l’élection présidentielle, Yannick Jadot.
En revanche, le camp macroniste perd quelques plumes. Peu implanté dans les territoires, la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale comptait 24 sénateurs avant les élections. Le président du groupe, François Patriat, a indiqué à Franceinfo qu’« au moins vingt » élus seront maintenus. Ce qui n’est pas le cas de la secrétaire d’État à la citoyenneté, Sonia Backès. [6Medias]