Contrairement au président républicain, qui a annoncé d’un tweet laconique qu’il ne se rendrait pas à la cérémonie d’investiture de son successeur le 20 janvier, Mike Pence a fait savoir qu’il y participerait.
Si la présence du vice-président sortant n’est pas une surprise, Joe Biden ayant souligné qu’il était « le bienvenu », elle illustre le fossé qui s’est creusé entre le président républicain et son bras droit depuis la certification de la victoire de M. Biden, le 6 janvier.
Donald Trump et Mike Pence ne se sont pas parlé, selon la presse américaine, depuis cette journée marquée par l’intrusion violente de partisans du président au Capitole, qui a fait plusieurs morts, choqué l’Amérique et sidéré le monde.
« Pendez Mike Pence »
« L’un des plus fidèles de Donald Trump est maintenant l’ennemi public numéro un dans l’univers » du président, a résumé dimanche l’élu républicain à la Chambre Adam Kinzinger, sur la chaîne ABC.
Malgré les pressions du locataire de la Maison-Blanche, Mike Pence avait annoncé mercredi dans une lettre qu’il ne s’opposerait pas devant le Congrès à la validation des résultats de l’élection présidentielle, déclenchant la fureur du président et de ses supporteurs.
« Mike Pence n’a pas eu le courage de faire ce qu’il aurait dû faire pour protéger notre pays et notre Constitution », avait tweeté Donald Trump, alors qu’une horde de ses supporteurs envahissait le Capitole.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent une foule compacte scander « Pendez Mike Pence » aux portes du Capitole. D’autres militants ont parcouru les couloirs du temple de la démocratie américaine hurlant que le vice-président était un « lâche », selon le New York Times.
Pendant ces évènements chaotiques, le vice-président était retranché dans un bunker du Capitole avec sa famille. Donald Trump ne l’aurait pas appelé pour s’enquérir de sa sécurité, selon NBC.
Fidèle soutien
Impassible et discret, Mike Pence est pourtant considéré comme l’un des plus fidèles soutiens de Donald Trump.
Il n’a pour l’instant pas répondu aux appels de nombreux parlementaires qui le pressent d’activer le 25e amendement de la Constitution, permettant la mise à l’écart un président jugé « inapte » à exercer ses fonctions.
Avant de se déchaîner contre lui, les partisans du président avaient pour habitude de saluer sa loyauté, et ses critiques de dénoncer sa flagornerie à l’égard du milliardaire républicain.
« Il est solide comme un roc. Il a été un vice-président fantastique », lançait à son propos Donald Trump encore l’été dernier.
Mike Pence, 61 ans, a été pendant quatre ans une présence calme au milieu de la tempête Trump.
Nommé à la tête de la cellule de crise sur le coronavirus en mars, il s’en est tenu toute l’année sur le sujet à des propos mesurés, loin des dérapages, approximations et provocations du président. Tout en prenant soin de ne jamais contredire frontalement ce dernier.
Fait notoire, Mike Pence et Donald Trump n’étaient au départ pas particulièrement proches avant que celui-ci le désigne comme son colistier en 2016.
Donald Trump aurait même songé à changer de colistier mais avait finalement préféré miser sur les liens étroits de Mike Pence avec les électeurs blancs chrétiens, plutôt âgés, qui avaient joué un rôle-clé dans la victoire du duo en 2016. (AFP)
Si la présence du vice-président sortant n’est pas une surprise, Joe Biden ayant souligné qu’il était « le bienvenu », elle illustre le fossé qui s’est creusé entre le président républicain et son bras droit depuis la certification de la victoire de M. Biden, le 6 janvier.
Donald Trump et Mike Pence ne se sont pas parlé, selon la presse américaine, depuis cette journée marquée par l’intrusion violente de partisans du président au Capitole, qui a fait plusieurs morts, choqué l’Amérique et sidéré le monde.
« Pendez Mike Pence »
« L’un des plus fidèles de Donald Trump est maintenant l’ennemi public numéro un dans l’univers » du président, a résumé dimanche l’élu républicain à la Chambre Adam Kinzinger, sur la chaîne ABC.
Malgré les pressions du locataire de la Maison-Blanche, Mike Pence avait annoncé mercredi dans une lettre qu’il ne s’opposerait pas devant le Congrès à la validation des résultats de l’élection présidentielle, déclenchant la fureur du président et de ses supporteurs.
« Mike Pence n’a pas eu le courage de faire ce qu’il aurait dû faire pour protéger notre pays et notre Constitution », avait tweeté Donald Trump, alors qu’une horde de ses supporteurs envahissait le Capitole.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent une foule compacte scander « Pendez Mike Pence » aux portes du Capitole. D’autres militants ont parcouru les couloirs du temple de la démocratie américaine hurlant que le vice-président était un « lâche », selon le New York Times.
Pendant ces évènements chaotiques, le vice-président était retranché dans un bunker du Capitole avec sa famille. Donald Trump ne l’aurait pas appelé pour s’enquérir de sa sécurité, selon NBC.
Fidèle soutien
Impassible et discret, Mike Pence est pourtant considéré comme l’un des plus fidèles soutiens de Donald Trump.
Il n’a pour l’instant pas répondu aux appels de nombreux parlementaires qui le pressent d’activer le 25e amendement de la Constitution, permettant la mise à l’écart un président jugé « inapte » à exercer ses fonctions.
Avant de se déchaîner contre lui, les partisans du président avaient pour habitude de saluer sa loyauté, et ses critiques de dénoncer sa flagornerie à l’égard du milliardaire républicain.
« Il est solide comme un roc. Il a été un vice-président fantastique », lançait à son propos Donald Trump encore l’été dernier.
Mike Pence, 61 ans, a été pendant quatre ans une présence calme au milieu de la tempête Trump.
Nommé à la tête de la cellule de crise sur le coronavirus en mars, il s’en est tenu toute l’année sur le sujet à des propos mesurés, loin des dérapages, approximations et provocations du président. Tout en prenant soin de ne jamais contredire frontalement ce dernier.
Fait notoire, Mike Pence et Donald Trump n’étaient au départ pas particulièrement proches avant que celui-ci le désigne comme son colistier en 2016.
Donald Trump aurait même songé à changer de colistier mais avait finalement préféré miser sur les liens étroits de Mike Pence avec les électeurs blancs chrétiens, plutôt âgés, qui avaient joué un rôle-clé dans la victoire du duo en 2016. (AFP)