La peur commence à gagner du terrain dans le champ politique sénégalais à quelques semaines de l’élection présidentielle du 24 Février 2019. La tension monte d’un cran. De part et d’autre de l’échiquier politique, des déclarations incendiaires fusent de partout pouvant créer un chaos indescriptible au pays de la Teranga.
Le parrainage intégral est passé par là avec son lot de grogne voire de consternation des candidats recalés de l’opposition et ce à juste titre en raison même de la violation manifeste de certaines dispositions du Code électoral. Ces derniers se sentant lésés par le Conseil Constitutionnel ont décidé d’en découdre avec le régime du président Macky Sall sur le terrain afin de renverser la tendance et d’empêcher de fait une confiscation du suffrage de nos compatriotes.
Le C25 menace même d’empêcher le candidat sortant le président Macky Sall de mener une campagne électorale en représailles à ses nombreuses forfaitures ou violations des lois et règlements de la République et également à sa volonté machiavélique d’imposer à la population sénégalaise un régime de terreur en confisquant délibérément les cartes d’électeurs de beaucoup de nos compatriotes et à vouloir gagner coûte que coûte dès le premier tour l’élection présidentielle du 24 Février 2019.
L’opposition sénégalaise sidérée par le comportement partisan du président Macky Sall compte poursuivre le combat politique même si cela peut engendrer le chaos tant redouté par les acteurs de la société civile et par d’autres franges de la population.
Ainsi, des acteurs de la société civile fustigent le discours va- t-en- guerre de l’opposition sénégalaise tout en gardant le silence sur les déclarations de provocation aussi de certains membres de la coalition présidentielle de Benno Bokk Yakaar à l’instar du ministre Mame Mbaye Niang.
Une analyse critique et objective de la situation du pays doit permettre à n’importe quel citoyen honnête et sincère à pouvoir situer la responsabilité des uns et des autres sur la situation délétère voire sur les menaces de soulèvement ou de représailles qui pèsent réellement sur le pays.
En vérité, le seul et unique responsable de la situation de tension qui sévit actuellement dans nos villes ou villages - et il faut absolument le faire comprendre à tous nos compatriotes -, est le président de la République, monsieur MackySall et ses thuriféraires zélés qui font ce qu’ils veulent de ce pays et de ses hommes dans l’illégalité sans que personne, même les voix les plus autorisées au sein de l’élite maraboutique se gardent de lui rappeler les règles de bonne conduite, de justice et de probité morale dans la gestion des affaires du pays.
Malgré tous ces manquements préjudiciables à la régularité et à la transparence du processus électoral, on assiste à une surenchère politicienne pitoyable du camp de la majorité présidentielle avec un refrain à relent juridique déjà martelé mainte fois lors des dernières consultations électorales que force est et restera à la loi. Pourtant, cette même loi doit être impersonnelle et à équidistance des chapelles politiques. La loi doit être applicable à tous les citoyens sénégalais peu importe leur rang et leur situation dans les hautes sphères de la République.
Les forces de l’ordre sont non seulement visibles dans plusieurs artères de la capitale et dans d’autres endroits stratégiques de la banlieue, mais également armées jusqu’aux dents comme si le Sénégal est en État de siège.
Certes, les forces de l’ordre sont chargées de veiller à la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. Cependant, cette présence soudaine peut donner l’impression à beaucoup de nos concitoyens que nos autorités gouvernementales veulent distiller la peur au sein de la population afin qu’elle reste éloignée des points de rassemblement de l’opposition.
Au même moment, Mame Mbaye Niang, un ministre de la République, se permet de recruter des gros bras ou selon des nervis en vue de faire face à l’opposition sénégalaise. Ces déclarations pitoyables n’émeuvent personne. Comment est-ce possible qu’un ministre sur qui pèsent des soupçons liés aux 29 milliards de francs CFA dans l’affaire PRODAC, se permet également de défier les lois et règlements de la République en recrutant des nervis pour casser des manifestants en cas d’affrontement avec les militants de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar.
Et nos forces de l’ordre et de sécurité dans tout ce capharnaüm politicien ? Mais où étaient ces mêmes forces de l’ordre qui squattent aujourd’hui nos carrefours routiers et autres zones stratégiques au moment où l’insécurité était à son paroxysme dans la capitale et sa banlieue avec son lot d’enlèvement et d’assassinat sauvage de nos enfants qui ont suscité l’émoi et la colère de toute la population ? Ou est – ce que la sécurité de nos politiciens professionnels doit prendre le dessus sur le reste de la population ?
Si, le Sénégal était un Etat de droit régi par une application juste et légitime des lois de la République, cet individu ne serait pas encore là à siéger au Conseil des ministres et à continuer à nous narguer de par son comportement indigne et lâche.
Manifester est un droit inaliénable garanti par la Constitution du pays même si cette dernière est continuellement remise en question depuis le depuis du magistère du président MackySall.
Et c’est là où justement nos compatriotes épris de justice et de paix attendent nos forces de l’ordre afin qu’elles veillent et ce dans un esprit républicain au respect des droits et des devoirs des uns et des autres.
Nos forces de l’ordre ne doivent en aucune manière et sous aucun prétexte être utilisées par des hommes qui ne croient pas en ce pays et à ses valeurs pour brutaliser nos compatriotes qui demandent juste la tenue d’une élection présidentielle sincère et transparente dans un dessein sordide d’assouvir un besoin de prestige même si c’est au prix du sacrifice des intérêts du Sénégal voire du sang de ses dignes fils et dignes filles.
La résistance à l’oppression et à la terreur est non seulement un droit, mais également un devoir pour tous les citoyens sénégalais qui ont une haute idée des valeurs de la République, du devenir de ce pays et du legs de nos illustres prédécesseurs, remis en question depuis belle lurette par ceux qui sont chargés d’en assurer la transmission aux jeunes générations en échange de privilèges qui n’en valent pas la chandelle.
Résister à la terreur n’est pas forcément appeler à une insurrection comme les dames de compagnie et autres thuriféraires zélés du président MackySall le répètent à tue – tête dans les médias dans le but de diaboliser les partis de l’opposition.
Résister à la terreur et à la répression tous azimuts du régime dictatorial du président MackySall est d’occuper le terrain politique et de parcourir nos villes et nos villages en insistant auprès de nos compatriotes victimes de sa gestion sombre et nauséabonde sur les maux tels que la corruption, le népotisme, les détournements de deniers publics, l’impunité de fait accordé aux pilleurs de nos ressources publiques, l’instrumentation de la justice pour le règlement de comptes de politique politicienne, le bradage de nos réserves foncières à des étrangers, le partage de nos ressources entre copains, ont fini par toucher toute la stratification sociale et les secteurs d’activité de la société sénégalaise.
Résister aux forfaitures impunies jusque là du président MackySall est de rappeler à nos compatriotes qui se sont battus et mobilisés en 2012 avec son lot macabre de nos concitoyens sacrifiés sur le champ de politique en vue de défendre la République et ses valeurs d’un régime moribond du PDS gangrené par les mêmes fléaux que les sénégalais vivent aujourd’hui au quotidien, que le candidat sortant a trahi tous les engagements qu’il avait pris envers le peuple L’histoire bégaie à nouveau et beaucoup de nos compatriotes ne semblent pas mesurer la gravité de la situation socio – économique du pays.
Résister à sa volonté machiavélique et irresponsable de confisquer par un coup de forces le vote des citoyens sénégalais, c’est également de sensibiliser et de motiver nos compatriotes à chercher et à investir les préfectures pour récupérer leurs cartes d’électeurs.
Résister également à la peur et aux menaces des hommes de main du président MackySall est de leur rappeler que nous étions là lorsque leur mentor défiait en connaissance de cause les lois et règlements de la République en votant par force et sans pièce d’identité. Nous étions là aussi lorsqu’il parcourait le monde et répétait à toute la communauté internationale sa décision irrévocable de réduire son mandat présidentiel à cinq ans. Nous étions également là lorsqu’il est revenu toute honte bue sur ses multiples engagements.
Il revient de droit à l’opposition sénégalaise de demander à nos compatriotes les questions suivantes et qui doivent interpeller tout digne fils de ce pays qui croit encore au respect de la parole donnée et à la justice sous toutes ses formes : est - ce que le candidat sortant MackySall, eu égard à ses reniements et à ses mensonges éhontés mérite t-il que les citoyens sénégalais lui renouvelle leur confiance ?
Sommes – nous encore prêts à soutenir un homme qui a eu l’audace de mentirfroidement à 15 millions de citoyens sénégalais droit dans les yeux et ce à un moment solennel durant lequel nos compatriotes l’attendaient fermement sur des questions majeures d’intérêt général telles que la gestion de nos ressources pétrolières, minières et gazières, sur le chômage de masse des jeunes, sur la politisation à outrance de l’administration publique, sur la préférence nationale, sur le patriotisme économique, sur les scandales à répétition de détournement de deniers publics, sur une indépendance effective de la justice et des corps de contrôle de l’Etat, sur la fin de l’impunité etc. etc.
La résistance à l’embastillement de nos droits et libertés passe par le refus de la servitude.
Nos forces de l’ordre ont le devoir de veiller à un exercice libre et responsable des droits de nos compatriotes, garanti par la Constitution. L’usage de la force ne doit pas être disproportionné et n’est possible et envisageable qu’en cas de menaces réelles et de destruction de biens ou de sabotage.
Nos forces de l’ordre et de sécurité ne doivent pas perdre de vue qu’elles sont parties intégrantes de la société. Elles doivent prendre le pari de la neutralité à l’encontre de tous les acteurs de la vie politique. Elles doivent garder à l’esprit qu’elles remplissent une mission républicaine et doivent impérativement refuser de prêter le flanc aux manœuvres politiciennes du camp de la majorité présidentielle pour torpiller le processus électoral voire de brutaliser les hommes et les femmes de ce pays pour préserver la paix sociale et éviter des lendemains incertains et sombres à toute la population.
Tel est le sens de la mission de nos forces de l’ordre : le respect des lois et règlements de la République et nul n’est au - dessus de ces dispositions légales dans un État de droit à moins que le Sénégal ne soit devenu sous le régime du président MackySall une zone de non droit où ne règnent que l’arbitraire, l’injustice voire l’impunité des gros bras de la République et de leurs affidés qui se prennent pour des intouchables.
Jusqu’à quand cette terreur sur le peuple des sans voix sur qui repose en grande partie la souveraineté populaire ? Il est temps pour ce peuple des laissés pour compte de se mobiliser afin de changer le cours de l’histoire et de refuser le chant funeste de certains journalistes et hommes de paille du régime selon lequel la victoire du MackySall est déjà acquise.
Notre responsabilité est entièrement engagée pour mettre un terme au régime de terreur de la coalition sangsue de Benno BokkYakaar du président MackySall.
massambandiaye2012@gmail.com
Le parrainage intégral est passé par là avec son lot de grogne voire de consternation des candidats recalés de l’opposition et ce à juste titre en raison même de la violation manifeste de certaines dispositions du Code électoral. Ces derniers se sentant lésés par le Conseil Constitutionnel ont décidé d’en découdre avec le régime du président Macky Sall sur le terrain afin de renverser la tendance et d’empêcher de fait une confiscation du suffrage de nos compatriotes.
Le C25 menace même d’empêcher le candidat sortant le président Macky Sall de mener une campagne électorale en représailles à ses nombreuses forfaitures ou violations des lois et règlements de la République et également à sa volonté machiavélique d’imposer à la population sénégalaise un régime de terreur en confisquant délibérément les cartes d’électeurs de beaucoup de nos compatriotes et à vouloir gagner coûte que coûte dès le premier tour l’élection présidentielle du 24 Février 2019.
L’opposition sénégalaise sidérée par le comportement partisan du président Macky Sall compte poursuivre le combat politique même si cela peut engendrer le chaos tant redouté par les acteurs de la société civile et par d’autres franges de la population.
Ainsi, des acteurs de la société civile fustigent le discours va- t-en- guerre de l’opposition sénégalaise tout en gardant le silence sur les déclarations de provocation aussi de certains membres de la coalition présidentielle de Benno Bokk Yakaar à l’instar du ministre Mame Mbaye Niang.
Une analyse critique et objective de la situation du pays doit permettre à n’importe quel citoyen honnête et sincère à pouvoir situer la responsabilité des uns et des autres sur la situation délétère voire sur les menaces de soulèvement ou de représailles qui pèsent réellement sur le pays.
En vérité, le seul et unique responsable de la situation de tension qui sévit actuellement dans nos villes ou villages - et il faut absolument le faire comprendre à tous nos compatriotes -, est le président de la République, monsieur MackySall et ses thuriféraires zélés qui font ce qu’ils veulent de ce pays et de ses hommes dans l’illégalité sans que personne, même les voix les plus autorisées au sein de l’élite maraboutique se gardent de lui rappeler les règles de bonne conduite, de justice et de probité morale dans la gestion des affaires du pays.
Malgré tous ces manquements préjudiciables à la régularité et à la transparence du processus électoral, on assiste à une surenchère politicienne pitoyable du camp de la majorité présidentielle avec un refrain à relent juridique déjà martelé mainte fois lors des dernières consultations électorales que force est et restera à la loi. Pourtant, cette même loi doit être impersonnelle et à équidistance des chapelles politiques. La loi doit être applicable à tous les citoyens sénégalais peu importe leur rang et leur situation dans les hautes sphères de la République.
Les forces de l’ordre sont non seulement visibles dans plusieurs artères de la capitale et dans d’autres endroits stratégiques de la banlieue, mais également armées jusqu’aux dents comme si le Sénégal est en État de siège.
Certes, les forces de l’ordre sont chargées de veiller à la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. Cependant, cette présence soudaine peut donner l’impression à beaucoup de nos concitoyens que nos autorités gouvernementales veulent distiller la peur au sein de la population afin qu’elle reste éloignée des points de rassemblement de l’opposition.
Au même moment, Mame Mbaye Niang, un ministre de la République, se permet de recruter des gros bras ou selon des nervis en vue de faire face à l’opposition sénégalaise. Ces déclarations pitoyables n’émeuvent personne. Comment est-ce possible qu’un ministre sur qui pèsent des soupçons liés aux 29 milliards de francs CFA dans l’affaire PRODAC, se permet également de défier les lois et règlements de la République en recrutant des nervis pour casser des manifestants en cas d’affrontement avec les militants de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar.
Et nos forces de l’ordre et de sécurité dans tout ce capharnaüm politicien ? Mais où étaient ces mêmes forces de l’ordre qui squattent aujourd’hui nos carrefours routiers et autres zones stratégiques au moment où l’insécurité était à son paroxysme dans la capitale et sa banlieue avec son lot d’enlèvement et d’assassinat sauvage de nos enfants qui ont suscité l’émoi et la colère de toute la population ? Ou est – ce que la sécurité de nos politiciens professionnels doit prendre le dessus sur le reste de la population ?
Si, le Sénégal était un Etat de droit régi par une application juste et légitime des lois de la République, cet individu ne serait pas encore là à siéger au Conseil des ministres et à continuer à nous narguer de par son comportement indigne et lâche.
Manifester est un droit inaliénable garanti par la Constitution du pays même si cette dernière est continuellement remise en question depuis le depuis du magistère du président MackySall.
Et c’est là où justement nos compatriotes épris de justice et de paix attendent nos forces de l’ordre afin qu’elles veillent et ce dans un esprit républicain au respect des droits et des devoirs des uns et des autres.
Nos forces de l’ordre ne doivent en aucune manière et sous aucun prétexte être utilisées par des hommes qui ne croient pas en ce pays et à ses valeurs pour brutaliser nos compatriotes qui demandent juste la tenue d’une élection présidentielle sincère et transparente dans un dessein sordide d’assouvir un besoin de prestige même si c’est au prix du sacrifice des intérêts du Sénégal voire du sang de ses dignes fils et dignes filles.
La résistance à l’oppression et à la terreur est non seulement un droit, mais également un devoir pour tous les citoyens sénégalais qui ont une haute idée des valeurs de la République, du devenir de ce pays et du legs de nos illustres prédécesseurs, remis en question depuis belle lurette par ceux qui sont chargés d’en assurer la transmission aux jeunes générations en échange de privilèges qui n’en valent pas la chandelle.
Résister à la terreur n’est pas forcément appeler à une insurrection comme les dames de compagnie et autres thuriféraires zélés du président MackySall le répètent à tue – tête dans les médias dans le but de diaboliser les partis de l’opposition.
Résister à la terreur et à la répression tous azimuts du régime dictatorial du président MackySall est d’occuper le terrain politique et de parcourir nos villes et nos villages en insistant auprès de nos compatriotes victimes de sa gestion sombre et nauséabonde sur les maux tels que la corruption, le népotisme, les détournements de deniers publics, l’impunité de fait accordé aux pilleurs de nos ressources publiques, l’instrumentation de la justice pour le règlement de comptes de politique politicienne, le bradage de nos réserves foncières à des étrangers, le partage de nos ressources entre copains, ont fini par toucher toute la stratification sociale et les secteurs d’activité de la société sénégalaise.
Résister aux forfaitures impunies jusque là du président MackySall est de rappeler à nos compatriotes qui se sont battus et mobilisés en 2012 avec son lot macabre de nos concitoyens sacrifiés sur le champ de politique en vue de défendre la République et ses valeurs d’un régime moribond du PDS gangrené par les mêmes fléaux que les sénégalais vivent aujourd’hui au quotidien, que le candidat sortant a trahi tous les engagements qu’il avait pris envers le peuple L’histoire bégaie à nouveau et beaucoup de nos compatriotes ne semblent pas mesurer la gravité de la situation socio – économique du pays.
Résister à sa volonté machiavélique et irresponsable de confisquer par un coup de forces le vote des citoyens sénégalais, c’est également de sensibiliser et de motiver nos compatriotes à chercher et à investir les préfectures pour récupérer leurs cartes d’électeurs.
Résister également à la peur et aux menaces des hommes de main du président MackySall est de leur rappeler que nous étions là lorsque leur mentor défiait en connaissance de cause les lois et règlements de la République en votant par force et sans pièce d’identité. Nous étions là aussi lorsqu’il parcourait le monde et répétait à toute la communauté internationale sa décision irrévocable de réduire son mandat présidentiel à cinq ans. Nous étions également là lorsqu’il est revenu toute honte bue sur ses multiples engagements.
Il revient de droit à l’opposition sénégalaise de demander à nos compatriotes les questions suivantes et qui doivent interpeller tout digne fils de ce pays qui croit encore au respect de la parole donnée et à la justice sous toutes ses formes : est - ce que le candidat sortant MackySall, eu égard à ses reniements et à ses mensonges éhontés mérite t-il que les citoyens sénégalais lui renouvelle leur confiance ?
Sommes – nous encore prêts à soutenir un homme qui a eu l’audace de mentirfroidement à 15 millions de citoyens sénégalais droit dans les yeux et ce à un moment solennel durant lequel nos compatriotes l’attendaient fermement sur des questions majeures d’intérêt général telles que la gestion de nos ressources pétrolières, minières et gazières, sur le chômage de masse des jeunes, sur la politisation à outrance de l’administration publique, sur la préférence nationale, sur le patriotisme économique, sur les scandales à répétition de détournement de deniers publics, sur une indépendance effective de la justice et des corps de contrôle de l’Etat, sur la fin de l’impunité etc. etc.
La résistance à l’embastillement de nos droits et libertés passe par le refus de la servitude.
Nos forces de l’ordre ont le devoir de veiller à un exercice libre et responsable des droits de nos compatriotes, garanti par la Constitution. L’usage de la force ne doit pas être disproportionné et n’est possible et envisageable qu’en cas de menaces réelles et de destruction de biens ou de sabotage.
Nos forces de l’ordre et de sécurité ne doivent pas perdre de vue qu’elles sont parties intégrantes de la société. Elles doivent prendre le pari de la neutralité à l’encontre de tous les acteurs de la vie politique. Elles doivent garder à l’esprit qu’elles remplissent une mission républicaine et doivent impérativement refuser de prêter le flanc aux manœuvres politiciennes du camp de la majorité présidentielle pour torpiller le processus électoral voire de brutaliser les hommes et les femmes de ce pays pour préserver la paix sociale et éviter des lendemains incertains et sombres à toute la population.
Tel est le sens de la mission de nos forces de l’ordre : le respect des lois et règlements de la République et nul n’est au - dessus de ces dispositions légales dans un État de droit à moins que le Sénégal ne soit devenu sous le régime du président MackySall une zone de non droit où ne règnent que l’arbitraire, l’injustice voire l’impunité des gros bras de la République et de leurs affidés qui se prennent pour des intouchables.
Jusqu’à quand cette terreur sur le peuple des sans voix sur qui repose en grande partie la souveraineté populaire ? Il est temps pour ce peuple des laissés pour compte de se mobiliser afin de changer le cours de l’histoire et de refuser le chant funeste de certains journalistes et hommes de paille du régime selon lequel la victoire du MackySall est déjà acquise.
Notre responsabilité est entièrement engagée pour mettre un terme au régime de terreur de la coalition sangsue de Benno BokkYakaar du président MackySall.
massambandiaye2012@gmail.com