Les présidents Paul Kagamé et Felix Tshisekedi
Un calme trompeur règne à la frontière entre les villes jumelles de Gisenyi et Goma. « Comme d’habitude », assurent les douaniers, Rwandais et Congolais se mélangent dans les courtes files d’attente qui s’étirent de part et d’autre des barrières. Le point de passage est l’un des plus fréquentés d’Afrique centrale. Pourtant, la tension est loin d’être retombée entre les deux Etats voisins.
La République démocratique du Congo (RDC) accuse le Rwanda de soutenir le Mouvement du 23-Mars (M23), un groupe armé issu d’une ancienne rébellion tutsi congolaise, qui a repris les armes fin 2021 malgré des accords de paix signés en 2013. Kigali, qui rejette ces allégations, dénonce de son côté des discours de haine « anti-rwandais » de plus en plus violents côté congolais.
Le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Félix Tshisekedi étaient tous les deux présents lundi 20 juin à Nairobi, lors d’un sommet de la Communauté d’Afrique de l’Est où a été acté le déploiement d’une force régionale afin de stabiliser l’est de la RDC.
« Placée sous commandement militaire du Kenya, cette force devrait être opérationnelle dans les prochaines semaines et ne devrait pas comprendre en son sein d’éléments de l’armée rwandaise », a souligné la présidence congolaise sur Twitter à l’issue de la réunion. Les autorités de Kigali avaient pourtant fait savoir qu’elles étaient prêtes à envoyer des hommes. (Le Monde)
La République démocratique du Congo (RDC) accuse le Rwanda de soutenir le Mouvement du 23-Mars (M23), un groupe armé issu d’une ancienne rébellion tutsi congolaise, qui a repris les armes fin 2021 malgré des accords de paix signés en 2013. Kigali, qui rejette ces allégations, dénonce de son côté des discours de haine « anti-rwandais » de plus en plus violents côté congolais.
Le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Félix Tshisekedi étaient tous les deux présents lundi 20 juin à Nairobi, lors d’un sommet de la Communauté d’Afrique de l’Est où a été acté le déploiement d’une force régionale afin de stabiliser l’est de la RDC.
« Placée sous commandement militaire du Kenya, cette force devrait être opérationnelle dans les prochaines semaines et ne devrait pas comprendre en son sein d’éléments de l’armée rwandaise », a souligné la présidence congolaise sur Twitter à l’issue de la réunion. Les autorités de Kigali avaient pourtant fait savoir qu’elles étaient prêtes à envoyer des hommes. (Le Monde)