PARIS (Reuters) - Le taux de grévistes à la SNCF devrait être de l’ordre de 35% pour la journée de dimanche, a annoncé samedi la compagnie ferroviaire qui s’attend à un trafic très perturbé avec en moyenne un TGV et un train Intercités sur cinq.
Un trajet sur trois devrait être assuré sur les lignes régionales.
Avant la première phase de la grève intermittente des cheminots contre le projet de réforme ferroviaire du gouvernement, mardi et mercredi derniers, la compagnie avait anticipé un taux de 48%, au vu des déclarations que les grévistes doivent remettre 48 heures à l’avance.
Pour dimanche, “nous avons un taux de déclaration de grévistes qui est de l’ordre de 35% (...) à comparer à celui des 3 et 4 avril qui était de 48%”, a déclaré le directeur adjoint de la SNCF, Mathias Vicherat, lors d’une conférence de presse à la gare Montparnasse, à Paris.
Il a précisé que ce chiffre concernait “les salariés indispensables pour faire rouler des trains”, à savoir les aiguilleurs, les contrôleurs et les conducteurs.
La SNCF prévoit donc un trafic “très perturbé” avec un train sur cinq en moyenne pour les Intercités et les TGV, à l’exception des trains internationaux - 75% des Eurostar et des Thalys devraient rouler.
Pour les lignes régionales TER et sur le Transilien, dans la région parisienne, il est prévu qu’un trajet sur trois soit assuré en moyenne, notamment grâce à des bus de remplacement pour les TER.
Le “niveau de grévistes moins important” et le “trafic moins perturbé” prévus dimanche par rapport aux journées de mardi et mercredi ne permettent pas de déduire “un affaiblissement ou un affaissement ou de la mobilisation”, puisqu’il s’agit d’un jour de week-end, a souligné Mathias Vicherat.
Les projections pour la journée de lundi seront présentées dimanche en fin d’après-midi.
La deuxième phase de la grève intermittente - deux jours par tranche de cinq - à l’appel des quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et CFDT-Cheminots) commence ce samedi à 19h00 (17h00 GMT).
Les discussions qui ont eu lieu jeudi et vendredi au ministère du Travail ont continué de buter sur la question de l’extinction du statut de cheminot prévue par le gouvernement et se sont soldées par un regain de tension. La CGT a notamment prévenu que la mobilisation pourrait se prolonger au-delà du mois de juin.
Un trajet sur trois devrait être assuré sur les lignes régionales.
Avant la première phase de la grève intermittente des cheminots contre le projet de réforme ferroviaire du gouvernement, mardi et mercredi derniers, la compagnie avait anticipé un taux de 48%, au vu des déclarations que les grévistes doivent remettre 48 heures à l’avance.
Pour dimanche, “nous avons un taux de déclaration de grévistes qui est de l’ordre de 35% (...) à comparer à celui des 3 et 4 avril qui était de 48%”, a déclaré le directeur adjoint de la SNCF, Mathias Vicherat, lors d’une conférence de presse à la gare Montparnasse, à Paris.
Il a précisé que ce chiffre concernait “les salariés indispensables pour faire rouler des trains”, à savoir les aiguilleurs, les contrôleurs et les conducteurs.
La SNCF prévoit donc un trafic “très perturbé” avec un train sur cinq en moyenne pour les Intercités et les TGV, à l’exception des trains internationaux - 75% des Eurostar et des Thalys devraient rouler.
Pour les lignes régionales TER et sur le Transilien, dans la région parisienne, il est prévu qu’un trajet sur trois soit assuré en moyenne, notamment grâce à des bus de remplacement pour les TER.
Le “niveau de grévistes moins important” et le “trafic moins perturbé” prévus dimanche par rapport aux journées de mardi et mercredi ne permettent pas de déduire “un affaiblissement ou un affaissement ou de la mobilisation”, puisqu’il s’agit d’un jour de week-end, a souligné Mathias Vicherat.
Les projections pour la journée de lundi seront présentées dimanche en fin d’après-midi.
La deuxième phase de la grève intermittente - deux jours par tranche de cinq - à l’appel des quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et CFDT-Cheminots) commence ce samedi à 19h00 (17h00 GMT).
Les discussions qui ont eu lieu jeudi et vendredi au ministère du Travail ont continué de buter sur la question de l’extinction du statut de cheminot prévue par le gouvernement et se sont soldées par un regain de tension. La CGT a notamment prévenu que la mobilisation pourrait se prolonger au-delà du mois de juin.