ISTANBUL (Reuters) - Recep Tayyip Erdogan a déclaré une nouvelle fois samedi que l'armée turque allait intervenir militairement dans le nord-est de la Syrie contrôlé par les Kurdes, où Ankara réclame depuis des mois aux Etats-Unis la mise en place d'une "zone sûre" le long de la frontière turque pour y transférer deux millions de réfugiés.
L'opération terrestre et aérienne pourrait débuter ce week-end, a affirmé le président turc.
"Nous avons adressé toutes les mises en garde sur la situation à l'est de l'Euphrate et nous avons fait preuve de suffisamment de patience", a-t-il ajouté.
Les alliés de la Turquie au sein de l'Otan ont accepté le principe de la création d'une zone d'une trentaine de km de large dans le nord-est de la Syrie, le long de la frontière turque.
Mais la Turquie accuse Washington de tarder à mettre en place cette zone tampon dont doivent se retirer les combattants kurdes des Unités de protection populaire (YPG), organisation terroriste aux yeux d'Ankara mais aussi principale composante des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui ont combattu le groupe Etat islamique (EI) avec le soutien des Occidentaux.
Réagissant aux menaces de Recep Tayyip Erdogan, les FDS ont promis samedi de mener une "guerre totale" à la Turquie "en cas d'attaque non provoquée".
L'opération terrestre et aérienne pourrait débuter ce week-end, a affirmé le président turc.
"Nous avons adressé toutes les mises en garde sur la situation à l'est de l'Euphrate et nous avons fait preuve de suffisamment de patience", a-t-il ajouté.
Les alliés de la Turquie au sein de l'Otan ont accepté le principe de la création d'une zone d'une trentaine de km de large dans le nord-est de la Syrie, le long de la frontière turque.
Mais la Turquie accuse Washington de tarder à mettre en place cette zone tampon dont doivent se retirer les combattants kurdes des Unités de protection populaire (YPG), organisation terroriste aux yeux d'Ankara mais aussi principale composante des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui ont combattu le groupe Etat islamique (EI) avec le soutien des Occidentaux.
Réagissant aux menaces de Recep Tayyip Erdogan, les FDS ont promis samedi de mener une "guerre totale" à la Turquie "en cas d'attaque non provoquée".