C'est leur première visite en Éthiopie : les trois membres de la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits humains au cours de la guerre du Tigré, créée en décembre dernier, sont arrivés lundi 25 juillet à Addis-Abeba. Ils doivent repartir samedi, après s'être entendus avec le gouvernement sur les modalités de son enquête sur le terrain.
Le gouvernement éthiopien est en effet très méfiant envers cette commission d'enquête, avec laquelle il avait d'ailleurs initialement refusé de coopérer. Le gouvernement fédéral éthiopien est plus que réticent. Il avance que l'Éthiopie a déjà une Commission nationale des droits de l'homme, qu'un rapport d'enquête conjoint de cette commission avec l'ONU a déjà été publié, qu'un « dialogue national » est en cours pour trouver une issue aux tensions politiques, que l'ingérence de la Commission d'enquête de l'ONU est « contre-productive ». (RFI)
Le gouvernement éthiopien est en effet très méfiant envers cette commission d'enquête, avec laquelle il avait d'ailleurs initialement refusé de coopérer. Le gouvernement fédéral éthiopien est plus que réticent. Il avance que l'Éthiopie a déjà une Commission nationale des droits de l'homme, qu'un rapport d'enquête conjoint de cette commission avec l'ONU a déjà été publié, qu'un « dialogue national » est en cours pour trouver une issue aux tensions politiques, que l'ingérence de la Commission d'enquête de l'ONU est « contre-productive ». (RFI)