A l’occasion de la réception du prix Nobel de littérature en 1957, Albert Camus dans son discours disait : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.» (1)
La situation actuelle du débat public nous inspire à paraphraser Camus : la tache de la jeunesse est d’éviter que le Sénégal ne se défasse.
Aujourd’hui, le Sénégal vit un bouillonnement politique causé par le lancement précoce de la campagne de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au travers du parrainage. Malheureusement la classe politique traditionnelle renoue avec ses méthodes éculées d’un discours public basé sur l’invective, l’insulte au détriment du débat d’idées fécondes et novatrices.
En outre la recrudescence du discours d’exclusion basé sur la religion et l’ethnocentrisme menace le socle de paix sociale et de concorde de la nation sénégalaise. A en croire le professeur Makhtar Diouf, «l’ethnocentrisme sénégalais, au lieu de déboucher sur des tensions et des conflits, s’exprime pacifiquement et aussi, joyeusement dans des plaisanteries interethniques qui font même fi des barrières de statut social.» (2)
Le modèle sénégalais de paix et dialogue inter et intra religieux positionne notre pays comme un exemple de stabilité à l’heure des extrémismes violents.
La jeunesse du Sénégal, en particulier la jeunesse politique, a l’obligation morale et historique de perpétuer cet héritage, véritable motif de fierté nationale, par un apaisement de l’espace politique.
Que cessent les quolibets, insultes, invectives et les accusations fallacieuses. Place au débat d’idées fécondes, novatrices et porteuses de solutions pour que le Sénégal ne se défasse.
(1). Albert Camus : DISCOURS DE SUÈDE (1957)
(2). Pr Makhtar Diouf ; SENEGAL LES ETHNIES ET LA NATION (P. 49)
BARA DIOUF
RESPONSABLE DES JEUNES DU MRDS
La situation actuelle du débat public nous inspire à paraphraser Camus : la tache de la jeunesse est d’éviter que le Sénégal ne se défasse.
Aujourd’hui, le Sénégal vit un bouillonnement politique causé par le lancement précoce de la campagne de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au travers du parrainage. Malheureusement la classe politique traditionnelle renoue avec ses méthodes éculées d’un discours public basé sur l’invective, l’insulte au détriment du débat d’idées fécondes et novatrices.
En outre la recrudescence du discours d’exclusion basé sur la religion et l’ethnocentrisme menace le socle de paix sociale et de concorde de la nation sénégalaise. A en croire le professeur Makhtar Diouf, «l’ethnocentrisme sénégalais, au lieu de déboucher sur des tensions et des conflits, s’exprime pacifiquement et aussi, joyeusement dans des plaisanteries interethniques qui font même fi des barrières de statut social.» (2)
Le modèle sénégalais de paix et dialogue inter et intra religieux positionne notre pays comme un exemple de stabilité à l’heure des extrémismes violents.
La jeunesse du Sénégal, en particulier la jeunesse politique, a l’obligation morale et historique de perpétuer cet héritage, véritable motif de fierté nationale, par un apaisement de l’espace politique.
Que cessent les quolibets, insultes, invectives et les accusations fallacieuses. Place au débat d’idées fécondes, novatrices et porteuses de solutions pour que le Sénégal ne se défasse.
(1). Albert Camus : DISCOURS DE SUÈDE (1957)
(2). Pr Makhtar Diouf ; SENEGAL LES ETHNIES ET LA NATION (P. 49)
BARA DIOUF
RESPONSABLE DES JEUNES DU MRDS