Le gouvernement du Bénin envisage de recruter 5.000 hommes pour aider notamment ses forces de sécurité à protéger les frontières du nord, menacées par les incursions jihadistes, a indiqué vendredi son porte-parole. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo font face à la menace croissante de combattants du groupe État islamique (EI) et d'Al-Qaïda, implantés au Niger et au Burkina Faso, et qui multiplient désormais les attaques sur leur territoire.
Les forces béninoises affirment avoir enregistré une vingtaine d'incursions depuis l'autre côté de la frontière depuis 2021. Le Togo a également subi des attaques à sa frontière nord. Dans un communiqué de presse, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbedji, a déclaré qu'après une formation de base, les nouvelles recrues âgées de 18 à 30 ans seront déployées avec les forces armées principalement dans les zones où il y a des "tentatives d'incursions terroristes".
Selon les forces armées béninoises, le recrutement aura lieu jusqu'au 5 mai. (VOA)