PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a déclaré jeudi qu‘elle n‘exigerait pas nécessairement une sortie de l‘euro si elle arrivait au pouvoir, une position à l‘inverse de celle qu‘elle a défendue durant la campagne présidentielle.
Priée de dire si elle abandonnerait la monnaie unique dans tous les cas de figure, la présidente du Front national a répondu : “Nous allons voir.”
Invitée de L‘Emission politique, sur France 2, la députée du Pas-de-Calais a justifié son point de vue par une vision non pas “idéologique” mais “pragmatique” de la question monétaire.
“J‘attends de voir si M. Macron va réussir à convaincre Mme Merkel de verser à la France 70 milliards d‘euros par an des excédents que l‘Allemagne fait au détriment des pays, de notre pays entre autres”, a-t-elle fait valoir.
“Si l‘euro était positif pour la France, après tout, je me contenterais de l‘euro. Mais je considère que l‘euro continue à être négatif pour la France”, a encore dit Marine Le Pen lors de cette première grande émission de télévision depuis l’échec de la présidentielle.
Le parti d‘extrême droite a fait évoluer son discours depuis la campagne, durant laquelle Marine Le Pen prônait une sortie de l‘euro à un horizon de quelques mois.
En juillet, les dirigeants frontistes, réunis en bureau politique, ont arrêté une nouvelle position officielle consistant à réclamer un retour progressif des “souverainetés” à la France tout au long d‘un potentiel quinquennat en finissant par la “souveraineté monétaire”.
Jeudi, Marine Le Pen a dit avoir “entendu la crainte des Français” à propos d‘une fin brutale de la monnaie européenne.
En mars dernier, elle jugeait qu’“à peu près 70%” de son programme ne pourrait être mis en oeuvre dans le cadre de l‘UE sous sa forme actuelle et de la monnaie unique.
Priée de dire si elle abandonnerait la monnaie unique dans tous les cas de figure, la présidente du Front national a répondu : “Nous allons voir.”
Invitée de L‘Emission politique, sur France 2, la députée du Pas-de-Calais a justifié son point de vue par une vision non pas “idéologique” mais “pragmatique” de la question monétaire.
“J‘attends de voir si M. Macron va réussir à convaincre Mme Merkel de verser à la France 70 milliards d‘euros par an des excédents que l‘Allemagne fait au détriment des pays, de notre pays entre autres”, a-t-elle fait valoir.
“Si l‘euro était positif pour la France, après tout, je me contenterais de l‘euro. Mais je considère que l‘euro continue à être négatif pour la France”, a encore dit Marine Le Pen lors de cette première grande émission de télévision depuis l’échec de la présidentielle.
Le parti d‘extrême droite a fait évoluer son discours depuis la campagne, durant laquelle Marine Le Pen prônait une sortie de l‘euro à un horizon de quelques mois.
En juillet, les dirigeants frontistes, réunis en bureau politique, ont arrêté une nouvelle position officielle consistant à réclamer un retour progressif des “souverainetés” à la France tout au long d‘un potentiel quinquennat en finissant par la “souveraineté monétaire”.
Jeudi, Marine Le Pen a dit avoir “entendu la crainte des Français” à propos d‘une fin brutale de la monnaie européenne.
En mars dernier, elle jugeait qu’“à peu près 70%” de son programme ne pourrait être mis en oeuvre dans le cadre de l‘UE sous sa forme actuelle et de la monnaie unique.