Photo d'illustration
Le rapt depuis les 12 et 13 janvier derniers de plusieurs dizaines de femmes burkinabè par des groupes criminels non identifiés opérant à Arbinda dans le nord du Burkina Faso ne semble pas émouvoir l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), muettes comme des carpes.
Par contre, « la France condamne avec la plus grande fermeté » cet enlèvement et « appelle à leur libération immédiate », tout en réaffirmant « sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso », rapporte un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Dans la foulée, les Etats-Unis se disent « profondément préoccupés par l’enlèvement de plus de 50 femmes par des extrémistes violents » et souligne que « les personnes enlevées doivent être rendues en toute sécurité à leurs proches, immédiatement et sans condition. » Du reste, ajoute le communiqué du Département d’Etat rendu public le 16 janvier, les auteurs de cet enlèvement « doivent être tenus pour responsables dans toute la mesure permise par la loi ».
D’après les témoignages anonymes d’habitants et de responsables locaux recueillis par l’agence ATS, un premier groupe d’une quarantaine de femmes a été enlevé à une dizaine de kilomètres au sud-est d’Arbinda et un autre d’une vingtaine le lendemain au nord de cette commune. Certaines ont pu s’échapper et regagné leur village pour témoigner.
« Les femmes se sont regroupées pour aller cueillir des feuilles et des fruits sauvages en brousse parce qu’il n’y a plus rien à manger», a expliqué un des habitants, précisant qu’elles étaient parties avec leurs charrettes dans la journée de jeudi.
«Le jeudi soir, ne les voyant pas revenir, nous avons pensé que leurs charrettes avaient eu un problème. Mais trois rescapées sont revenues nous dire ce qui s’est passé», a ajouté un autre habitant.
Selon lui, le lendemain, à huit kilomètres au nord d’Arbinda, une vingtaine de femmes qui n’étaient pas informées du premier enlèvement, ont été à leur tour victimes d’un rapt.
Arbinda est une commune de la région du Sahel dans le nord du Burkina Faso. Cette zone où vivent plusieurs centaines de milliers de personnes est sous blocus de groupes djihadistes et criminels qui en interdisent l’accès, ce qui explique la nécessité pour les populations de chercher à se ravitailler en vivres ailleurs. De nombreuses familles choisissent également l'exil intérieur en se déplaçant vers des zones mieux sécurisées.
Par contre, « la France condamne avec la plus grande fermeté » cet enlèvement et « appelle à leur libération immédiate », tout en réaffirmant « sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso », rapporte un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Dans la foulée, les Etats-Unis se disent « profondément préoccupés par l’enlèvement de plus de 50 femmes par des extrémistes violents » et souligne que « les personnes enlevées doivent être rendues en toute sécurité à leurs proches, immédiatement et sans condition. » Du reste, ajoute le communiqué du Département d’Etat rendu public le 16 janvier, les auteurs de cet enlèvement « doivent être tenus pour responsables dans toute la mesure permise par la loi ».
D’après les témoignages anonymes d’habitants et de responsables locaux recueillis par l’agence ATS, un premier groupe d’une quarantaine de femmes a été enlevé à une dizaine de kilomètres au sud-est d’Arbinda et un autre d’une vingtaine le lendemain au nord de cette commune. Certaines ont pu s’échapper et regagné leur village pour témoigner.
« Les femmes se sont regroupées pour aller cueillir des feuilles et des fruits sauvages en brousse parce qu’il n’y a plus rien à manger», a expliqué un des habitants, précisant qu’elles étaient parties avec leurs charrettes dans la journée de jeudi.
«Le jeudi soir, ne les voyant pas revenir, nous avons pensé que leurs charrettes avaient eu un problème. Mais trois rescapées sont revenues nous dire ce qui s’est passé», a ajouté un autre habitant.
Selon lui, le lendemain, à huit kilomètres au nord d’Arbinda, une vingtaine de femmes qui n’étaient pas informées du premier enlèvement, ont été à leur tour victimes d’un rapt.
Arbinda est une commune de la région du Sahel dans le nord du Burkina Faso. Cette zone où vivent plusieurs centaines de milliers de personnes est sous blocus de groupes djihadistes et criminels qui en interdisent l’accès, ce qui explique la nécessité pour les populations de chercher à se ravitailler en vivres ailleurs. De nombreuses familles choisissent également l'exil intérieur en se déplaçant vers des zones mieux sécurisées.