Helsinki - Grand favori du scrutin, le président finlandais sortant, Sauli Niinistö, a remporté dimanche la présidentielle dès le premier tour avec plus de 60% des suffrages, selon des résultats partiels publiés par le ministère de la Justice.
"Je suis surpris et touché par ce soutien", a déclaré M. Niinistö à la presse après le décompte de plus de 85% des bulletins.
Cette victoire dès le premier tour, du jamais-vu depuis 1994 et la première élection du président finlandais au scrutin majoritaire direct, a été concédée par son principal rival, le candidat des Verts, Pekka Haavisto, qui rassemble autour de 12% des votes.
"Je reconnais que Niinistö a gagné cette élection et je le félicite", a-t-il déclaré à la presse.
Depuis son élection en 2012, Niinistö, 69 ans, a habilement rapproché la Finlande, ancien territoire de la Russie impériale (1809-1917), de l'OTAN sans contrarier son voisin russe, à couteaux tirés avec l'Union européenne et ses alliés depuis l'annexion par Moscou de la Crimée en 2014.
Cette stratégie a plu aux électeurs.
"Niinistö n'est pas favorable au fait que la Finlande rejoigne l'Otan mais il est favorable à l'établissement de liens plus forts avec l'Occident. (...) C'est une position idéologique partagée par les partis politiques principaux et aussi par l'opinion", a relevé auprès de l'AFP, Tapio Raunio, professeur de sciences politiques à l'Université de Tampere.
"Je suis surpris et touché par ce soutien", a déclaré M. Niinistö à la presse après le décompte de plus de 85% des bulletins.
Cette victoire dès le premier tour, du jamais-vu depuis 1994 et la première élection du président finlandais au scrutin majoritaire direct, a été concédée par son principal rival, le candidat des Verts, Pekka Haavisto, qui rassemble autour de 12% des votes.
"Je reconnais que Niinistö a gagné cette élection et je le félicite", a-t-il déclaré à la presse.
Depuis son élection en 2012, Niinistö, 69 ans, a habilement rapproché la Finlande, ancien territoire de la Russie impériale (1809-1917), de l'OTAN sans contrarier son voisin russe, à couteaux tirés avec l'Union européenne et ses alliés depuis l'annexion par Moscou de la Crimée en 2014.
Cette stratégie a plu aux électeurs.
"Niinistö n'est pas favorable au fait que la Finlande rejoigne l'Otan mais il est favorable à l'établissement de liens plus forts avec l'Occident. (...) C'est une position idéologique partagée par les partis politiques principaux et aussi par l'opinion", a relevé auprès de l'AFP, Tapio Raunio, professeur de sciences politiques à l'Université de Tampere.