Les positions de la junte militaire au pouvoir au Mali laissent planer le doute sur l'action des forces françaises dans le pays.
Entravés dans leur action militaire antijihadiste au Mali par une junte de plus en plus hostile, la France et ses partenaires européens ne peuvent "pas rester en l'état" dans ce pays, a prévenu Paris, confirmant le climat d'incertitude dans la région.
"Nous devons constater que les conditions de notre intervention, qu'elle soit militaire, économique, politique, sont rendues de plus en plus difficile. Bref, on ne peut pas rester au Mali à n'importe quel prix", a pour sa part estimé la ministre des Armées Florence Parly, samedi 29 janvier, à l'antenne de France Inter.
Les relations sont devenues exécrables entre Bamako et les Européens, alignés sur la Cédéao qui a adopté des sanctions contre la junte malienne.
Celle-ci est accusée d'avoir fait appel aux services du sulfureux groupe de mercenaires russes Wagner, ce qu'elle dément.
"Nous n'intervenons que parce qu'un Etat souverain nous le demande. Nous ne sommes pas comme la force Wagner, nous ne sommes pas des mercenaires. Nous n'attendons rien en retour. Nous ne sommes pas payés pour faire le travail que nous faisons. Nous le faisons à la demande d'un Etat souverain pour lutter contre un terrorisme dont les premières victimes sont les populations civiles du Mali et du Sahel", a commenté Florence Parly.
Evoquant la "reconfiguration importante du dispositif Barkhane" annoncée par Emmanuel Macron pendant l'été 2021, Florence Parly maintient toutefois la volonté de la France de "poursuivre notre combat contre le terrorisme au Sahel. Le terrorisme est en train de gagner des Etats frontaliers au sud du Sahel. Nous voulons tous poursuivre ce combat, il nous faut donc désormais en déterminer les nouvelles conditions".
"Vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l'état", avait pour sa part averti vendredi le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur RTL, en déplorant des "entraves" croissantes à la mission des "forces européennes, françaises, internationales". (actu.orange)
Entravés dans leur action militaire antijihadiste au Mali par une junte de plus en plus hostile, la France et ses partenaires européens ne peuvent "pas rester en l'état" dans ce pays, a prévenu Paris, confirmant le climat d'incertitude dans la région.
"Nous devons constater que les conditions de notre intervention, qu'elle soit militaire, économique, politique, sont rendues de plus en plus difficile. Bref, on ne peut pas rester au Mali à n'importe quel prix", a pour sa part estimé la ministre des Armées Florence Parly, samedi 29 janvier, à l'antenne de France Inter.
Les relations sont devenues exécrables entre Bamako et les Européens, alignés sur la Cédéao qui a adopté des sanctions contre la junte malienne.
Celle-ci est accusée d'avoir fait appel aux services du sulfureux groupe de mercenaires russes Wagner, ce qu'elle dément.
"Nous n'intervenons que parce qu'un Etat souverain nous le demande. Nous ne sommes pas comme la force Wagner, nous ne sommes pas des mercenaires. Nous n'attendons rien en retour. Nous ne sommes pas payés pour faire le travail que nous faisons. Nous le faisons à la demande d'un Etat souverain pour lutter contre un terrorisme dont les premières victimes sont les populations civiles du Mali et du Sahel", a commenté Florence Parly.
Evoquant la "reconfiguration importante du dispositif Barkhane" annoncée par Emmanuel Macron pendant l'été 2021, Florence Parly maintient toutefois la volonté de la France de "poursuivre notre combat contre le terrorisme au Sahel. Le terrorisme est en train de gagner des Etats frontaliers au sud du Sahel. Nous voulons tous poursuivre ce combat, il nous faut donc désormais en déterminer les nouvelles conditions".
"Vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l'état", avait pour sa part averti vendredi le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur RTL, en déplorant des "entraves" croissantes à la mission des "forces européennes, françaises, internationales". (actu.orange)