Besançon - Coup de théâtre dans l'affaire Alexia Daval en France: son mari, Jonathann, qui avait reconnu l'avoir étranglée, a changé de version, accusant désormais son beau-frère du meurtre et évoquant "un pacte secret" passé par la famille pour dissimuler les faits.
L'informaticien, âgé de 34 ans, auditionné à sa demande mercredi dernier par le juge d'instruction en charge de l'affaire à Besançon (est), est revenu sur ses aveux passés lors de sa garde à vue en janvier, trois mois après la mort de sa femme, une employée de banque de 29 ans.
Le corps avait été découvert, en partie calciné, dans un bois, près du village de Gray-la-Ville où vivait le couple. L'autopsie avait révélé que la jeune femme avait été victime de violences, de coups et avait été étranglée.
Devant le juge d'instruction mercredi dernier, Jonathann Daval a accusé son beau-frère, Grégory Gay, d'avoir étranglé la victime en tentant de la maîtriser lors d'une crise d'hystérie au domicile des parents de la jeune femme fin octobre, selon une source proche de l'enquête.
D'après le journal local L'Est républicain, Jonathann Daval a raconté au magistrat que "l'ensemble de la famille aurait scellé un pacte secret pour étouffer l'affaire".
"La version de Jonathann Daval est très claire: il n'a pas tué son épouse", mais "personne n'est pointé du doigt", a déclaré mercredi son avocat Randall Schwerdorffer, ne voulant "ni confirmer ni infirmer" d'éventuelles accusations à l'égard du beau-frère ou le reste de la famille.
Les parents, la soeur et le beau-frère d'Alexia ont été convoqués mercredi matin par le juge d'instruction, pour "une audition classique de partie civile", selon leur avocat, Me Jean-Marc Florand, qui les accompagnait.
"Je démens formellement les accusations de Jonathann Daval", a déclaré sur BFMTV Grégory Gay à sa sortie du cabinet du juge d'instruction. "C'est un véritable cauchemar", a réagi la mère de la victime, Isabelle Fouillot.
Jonathann Daval avait signalé la disparition de sa femme le 28 octobre, inquiet de ne pas la voir revenir d'un footing. Pendant trois mois, il s'était présenté en veuf éploré, en larmes lors d'une marche blanche en hommage à la jeune femme qui avait rassemblé près de 10.000 personnes début novembre à Gray.
Après trois mois d'enquête, les éléments matériels avaient conduit les gendarmes sur la piste du mari. Placé en garde à vue le 30 janvier, il avait affirmé qu'il ne "voulait pas" tuer son épouse, mais qu'ils en étaient venus aux mains et qu'il avait étranglé Alexia en tentant de la "maîtriser". Le couple connaissait de "fortes tensions" en raison de difficultés à avoir un enfant.
Il avait en revanche contesté avoir brûlé le corps de son épouse.
Inculpé pour "meurtre sur conjoint" et placé en détention provisoire, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
L'informaticien, âgé de 34 ans, auditionné à sa demande mercredi dernier par le juge d'instruction en charge de l'affaire à Besançon (est), est revenu sur ses aveux passés lors de sa garde à vue en janvier, trois mois après la mort de sa femme, une employée de banque de 29 ans.
Le corps avait été découvert, en partie calciné, dans un bois, près du village de Gray-la-Ville où vivait le couple. L'autopsie avait révélé que la jeune femme avait été victime de violences, de coups et avait été étranglée.
Devant le juge d'instruction mercredi dernier, Jonathann Daval a accusé son beau-frère, Grégory Gay, d'avoir étranglé la victime en tentant de la maîtriser lors d'une crise d'hystérie au domicile des parents de la jeune femme fin octobre, selon une source proche de l'enquête.
D'après le journal local L'Est républicain, Jonathann Daval a raconté au magistrat que "l'ensemble de la famille aurait scellé un pacte secret pour étouffer l'affaire".
"La version de Jonathann Daval est très claire: il n'a pas tué son épouse", mais "personne n'est pointé du doigt", a déclaré mercredi son avocat Randall Schwerdorffer, ne voulant "ni confirmer ni infirmer" d'éventuelles accusations à l'égard du beau-frère ou le reste de la famille.
Les parents, la soeur et le beau-frère d'Alexia ont été convoqués mercredi matin par le juge d'instruction, pour "une audition classique de partie civile", selon leur avocat, Me Jean-Marc Florand, qui les accompagnait.
"Je démens formellement les accusations de Jonathann Daval", a déclaré sur BFMTV Grégory Gay à sa sortie du cabinet du juge d'instruction. "C'est un véritable cauchemar", a réagi la mère de la victime, Isabelle Fouillot.
Jonathann Daval avait signalé la disparition de sa femme le 28 octobre, inquiet de ne pas la voir revenir d'un footing. Pendant trois mois, il s'était présenté en veuf éploré, en larmes lors d'une marche blanche en hommage à la jeune femme qui avait rassemblé près de 10.000 personnes début novembre à Gray.
Après trois mois d'enquête, les éléments matériels avaient conduit les gendarmes sur la piste du mari. Placé en garde à vue le 30 janvier, il avait affirmé qu'il ne "voulait pas" tuer son épouse, mais qu'ils en étaient venus aux mains et qu'il avait étranglé Alexia en tentant de la "maîtriser". Le couple connaissait de "fortes tensions" en raison de difficultés à avoir un enfant.
Il avait en revanche contesté avoir brûlé le corps de son épouse.
Inculpé pour "meurtre sur conjoint" et placé en détention provisoire, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.