France : mort d'un jeune homme en scooter après un refus d'obtempérer

Samedi 16 Décembre 2023

Un jeune homme est mort dans la nuit de vendredi à samedi après avoir refusé d'obtempérer à un contrôle policier à Marseille, selon l'information rapportée par France 3 Provence-Alpes.

 

Citant le parquet de Marseille et deux sources policières, la chaîne d'information note que l'homme âgé de 22 ans est mort après avoir emprunté un dos d'âne à vive allure au guidon de son scooter de 650 cm³, et malgré les tentatives d'animation des officiers.

 

Les policiers auraient voulu contrôler le jeune homme alors qu'il circulait à grande vitesse en scooter, avenue de la Soude, dans le 9ᵉ arrondissement de la cité phocéenne.

 

La chaîne d'information régionale, citant une source policière, rapporte que la victime aurait été en "défaut de permis de conduire, n'avait pas d'assurance et était en possession d'une petite quantité de stupéfiants et d'un couteau à cran d'arrêt".

 

Le conducteur du scooter aurait refusé de s'arrêter et pris la fuite, malgré les signaux sonores et lumineux de la police, menant les policiers à engager une course-poursuite de quelques minutes. Celle-ci s'est terminé par la perte de contrôle du scooter par le jeune homme lors d'un passage sur un dos-d'âne, menant à la perte de conscience du jeune conducteur, selon BFMTV Marseille.

 

Selon le policier cité par France 3 Provence-Alpes, la caméra des policiers était enclenchée et ceux-ci se trouvaient "à une centaine de mètres au moment de la perte de contrôle du véhicule".

 

Sur les images, "les policiers se tiennent à distance, ils utilisent les avertisseurs sonores et lumineux au moment opportun", précise le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.

 

Malgré les tentatives de premiers soins apportés par les policiers avant l'arrivée des secours, le jeune homme est mort à 1 heure du matin, rapporte la chaîne locale d'information, rappelant que la victime vivait à la cité de la Soude.

 

Le parquet de Marseille a ouvert une enquête sur les causes de la mort. Elle a été confiée à la sûreté départementale. À ce stade, "il n'y a pas de raison de saisir l'IGPN", a déclaré le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, cité par France 3 Provence-Alpes. [AA]

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