Paris - Penelope Fillon, l'épouse du candidat de la droite à l'élection présidentielle française François Fillon, dit avoir conseillé à son mari de "continuer jusqu'au bout" et souligne sa "détermination", dans un entretien à l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche.
Dans sa première interview depuis que l'affaire sur ses possibles emplois fictifs a éclaté, fin janvier, Penelope Fillon affirme par ailleurs avoir effectué "des tâches très variées" comme collaboratrice parlementaire de son mari et avoir fourni aux enquêteurs des preuves de la réalité de ses activités.
Alors que François Fillon est actuellement confronté à une série de revers - annonce d'une possible inculpation, défection de dizaines d'élus, appels au retrait de sa candidature -, son épouse déclare au JDD lui avoir "dit qu'il fallait continuer jusqu'au bout" malgré les difficultés, "chaque jour", mais "c'est lui qui décidera".
"Il n'y a que lui qui peut être président. Etre capable d'endurer ça, c'est une preuve de courage remarquable. C'est le seul candidat qui ait l'expérience, la vision, le projet et la détermination nécessaire pour diriger la France", selon Mme Fillon, qui assure que son mari ne lui a "pas demandé" de parler et qu'elle ne lui a "pas demandé la permission non plus".
Affirmant qu'elle s'"adapte à tout", l'épouse de l'ancien Premier ministre ajoute qu'elle serait "fière de l'accompagner" s'il devenait président de la République. "Je l'accompagnerai de toute façon où qu'il aille", enchaîne-t-elle. "Je suis avec François depuis 36 ans et je serai encore là tout le temps qu'il nous reste à vivre", confie-t-elle dans un autre passage, après avoir démenti des rumeurs d'hospitalisation ou de divorce.
Soupçonnée par la justice d'avoir touché de l'argent public pour des emplois fictifs, Mme Fillon assure avoir fourni aux enquêteurs des preuves du contraire.
"J'ai fait donner par mon avocat des documents aux enquêteurs", déclare-t-elle, "des courriers avec des notations prouvant qu'ils étaient passés par moi, des échanges de mails avec les autres collaborateurs de mon mari".
Elle ajoute qu'elle a "retrouvé beaucoup de documents pour la période 2012-2013, mais peu pour les années antérieures à 2007". "Qui garde des documents de ce genre datant d'il y a dix, quinze ou vingt ans ?", demande-t-elle.
"Je sais qu'on a raconté que je n'étais pas au courant" des montants touchés et des dates, "bien sûr que je comprenais ce que je signais quand je signais des contrats", s'exclame-t-elle.
Elle rappelle qu'elle a fait "des études de droit et de littérature". "Cela m'a choquée qu'on puisse penser que j'étais une ignorante et une imbécile. Mais je pouvais supporter ça. Ce que je ne peux pas supporter, c'est l'insulte envers mon mari que cela induit. François a un très grand respect pour les femmes en général et pour moi en particulier. C'est ce qui me pousse à répondre", déclare Penelope Fillon au JDD.
Dans sa première interview depuis que l'affaire sur ses possibles emplois fictifs a éclaté, fin janvier, Penelope Fillon affirme par ailleurs avoir effectué "des tâches très variées" comme collaboratrice parlementaire de son mari et avoir fourni aux enquêteurs des preuves de la réalité de ses activités.
Alors que François Fillon est actuellement confronté à une série de revers - annonce d'une possible inculpation, défection de dizaines d'élus, appels au retrait de sa candidature -, son épouse déclare au JDD lui avoir "dit qu'il fallait continuer jusqu'au bout" malgré les difficultés, "chaque jour", mais "c'est lui qui décidera".
"Il n'y a que lui qui peut être président. Etre capable d'endurer ça, c'est une preuve de courage remarquable. C'est le seul candidat qui ait l'expérience, la vision, le projet et la détermination nécessaire pour diriger la France", selon Mme Fillon, qui assure que son mari ne lui a "pas demandé" de parler et qu'elle ne lui a "pas demandé la permission non plus".
Affirmant qu'elle s'"adapte à tout", l'épouse de l'ancien Premier ministre ajoute qu'elle serait "fière de l'accompagner" s'il devenait président de la République. "Je l'accompagnerai de toute façon où qu'il aille", enchaîne-t-elle. "Je suis avec François depuis 36 ans et je serai encore là tout le temps qu'il nous reste à vivre", confie-t-elle dans un autre passage, après avoir démenti des rumeurs d'hospitalisation ou de divorce.
Soupçonnée par la justice d'avoir touché de l'argent public pour des emplois fictifs, Mme Fillon assure avoir fourni aux enquêteurs des preuves du contraire.
"J'ai fait donner par mon avocat des documents aux enquêteurs", déclare-t-elle, "des courriers avec des notations prouvant qu'ils étaient passés par moi, des échanges de mails avec les autres collaborateurs de mon mari".
Elle ajoute qu'elle a "retrouvé beaucoup de documents pour la période 2012-2013, mais peu pour les années antérieures à 2007". "Qui garde des documents de ce genre datant d'il y a dix, quinze ou vingt ans ?", demande-t-elle.
"Je sais qu'on a raconté que je n'étais pas au courant" des montants touchés et des dates, "bien sûr que je comprenais ce que je signais quand je signais des contrats", s'exclame-t-elle.
Elle rappelle qu'elle a fait "des études de droit et de littérature". "Cela m'a choquée qu'on puisse penser que j'étais une ignorante et une imbécile. Mais je pouvais supporter ça. Ce que je ne peux pas supporter, c'est l'insulte envers mon mari que cela induit. François a un très grand respect pour les femmes en général et pour moi en particulier. C'est ce qui me pousse à répondre", déclare Penelope Fillon au JDD.