Paris - Un député du parti du président français Emmanuel Macron a été inculpé samedi pour "violences volontaires avec arme" après une altercation à Paris avec un responsable socialiste.
M'jid El Guerrab, 34 ans, est soupçonné d'avoir porté mercredi deux violents coups de casque de moto à Boris Faure, premier secrétaire de la fédération des Français de l'étranger du Parti socialiste.
Après 24 heures de garde à vue, le député de la République en marche (LREM) de la 9e circonscription des Français de l'étranger (Maghreb, Afrique de l'Ouest) a été mis en examen (inculpé) pour "violences volontaires avec arme par destination ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours", a indiqué une source judiciaire.
Les rivaux s'accusent chacun d'avoir agressé l'autre. Boris Faure, qui a été "opéré en urgence" selon sa famille, a été auditionné vendredi à l'hôpital par les enquêteurs.
Il en est sorti samedi et s'est vu prescrire provisoirement "plus de 30 jours d'ITT", selon son avocat Me Patrick Klugman.
"M. El Guerrab regrette naturellement la tournure prise par les événements", a déclaré son avocat, Yassine Yakouti, tout en affirmant que le député "conteste être à l'origine de cette altercation".
Comment l'avait demandé le parquet de Paris, l'élu a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec la victime.
Les députés, qui jouissent d'une immunité parlementaire, ne peuvent faire l'objet de mesures coercitives telles que le contrôle judiciaire ou la garde à vue qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale mais cette immunité ne s'applique pas dans cette enquête qui vise un délit flagrant.
Depuis plusieurs mois, les deux hommes nourrissaient un contentieux né du départ du PS de M. El Guerrab, ancien conseiller du Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.
M. Faure a accusé M. El Guerrab d'avoir rejoint le mouvement d'Emmanuel Macron par "opportunisme", après avoir vu qu'il ne pourrait remporter la primaire locale pour l'investiture PS aux législatives cette année. Pour M. El Guerrab, cette primaire était une "mascarade" dont le résultat était écrit d'avance.
Contacté par l'AFP, M'jid El Guerrab avait admis jeudi un geste violent tout en disant regretter "d'avoir cédé à la provocation". Selon une source proche de l'enquête, il aurait expliqué s'être défendu en réaction à une agression verbale et physique de Boris Faure, qui l'aurait traité de "sale arabe de merde".
L'affaire pourrait coûter à M. El Guerrab son exclusion du parti LREM, dont il avait annoncé vendredi se "mettre en congé". Il sera convoqué en début de semaine pour s'expliquer devant le juge.
M'jid El Guerrab, 34 ans, est soupçonné d'avoir porté mercredi deux violents coups de casque de moto à Boris Faure, premier secrétaire de la fédération des Français de l'étranger du Parti socialiste.
Après 24 heures de garde à vue, le député de la République en marche (LREM) de la 9e circonscription des Français de l'étranger (Maghreb, Afrique de l'Ouest) a été mis en examen (inculpé) pour "violences volontaires avec arme par destination ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours", a indiqué une source judiciaire.
Les rivaux s'accusent chacun d'avoir agressé l'autre. Boris Faure, qui a été "opéré en urgence" selon sa famille, a été auditionné vendredi à l'hôpital par les enquêteurs.
Il en est sorti samedi et s'est vu prescrire provisoirement "plus de 30 jours d'ITT", selon son avocat Me Patrick Klugman.
"M. El Guerrab regrette naturellement la tournure prise par les événements", a déclaré son avocat, Yassine Yakouti, tout en affirmant que le député "conteste être à l'origine de cette altercation".
Comment l'avait demandé le parquet de Paris, l'élu a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec la victime.
Les députés, qui jouissent d'une immunité parlementaire, ne peuvent faire l'objet de mesures coercitives telles que le contrôle judiciaire ou la garde à vue qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale mais cette immunité ne s'applique pas dans cette enquête qui vise un délit flagrant.
Depuis plusieurs mois, les deux hommes nourrissaient un contentieux né du départ du PS de M. El Guerrab, ancien conseiller du Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.
M. Faure a accusé M. El Guerrab d'avoir rejoint le mouvement d'Emmanuel Macron par "opportunisme", après avoir vu qu'il ne pourrait remporter la primaire locale pour l'investiture PS aux législatives cette année. Pour M. El Guerrab, cette primaire était une "mascarade" dont le résultat était écrit d'avance.
Contacté par l'AFP, M'jid El Guerrab avait admis jeudi un geste violent tout en disant regretter "d'avoir cédé à la provocation". Selon une source proche de l'enquête, il aurait expliqué s'être défendu en réaction à une agression verbale et physique de Boris Faure, qui l'aurait traité de "sale arabe de merde".
L'affaire pourrait coûter à M. El Guerrab son exclusion du parti LREM, dont il avait annoncé vendredi se "mettre en congé". Il sera convoqué en début de semaine pour s'expliquer devant le juge.