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Varces-Allières-et-Risset (France) - Un homme a été interpellé jeudi après avoir foncé avec sa voiture sur des militaires d'une caserne proche des Alpes françaises, sans faire de blessés, moins d'une semaine après l'attentat jihadiste dans le sud-ouest dont les victimes étaient inhumées le même jour.
En début de matinée à proximité de la caserne de Varces-Allières-et-Risset, près de Grenoble, un homme accompagné d'une femme a insulté puis tenté de renverser des membres de la 27e Brigade d'infanterie de montagne (BIM), en tenue de sport mais clairement identifiables comme militaires, avant de prendre la fuite, selon des sources proches du dossier.
L'homme a été interpellé quelques heures plus tard non loin de là, à Grenoble, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Ses motivations restent inconnues, mais "il semble qu'il y avait manifestement une vive rancoeur envers les militaires", a indiqué le parquet de Grenoble.
"Aux alentours de 8H15, il a menacé verbalement six ou sept militaires qui faisaient un footing. Il a insulté un deuxième groupe de militaires qui sortaient faire un footing et qui l'ont perdu de vue", a précisé le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'Armée de Terre.
L'homme a ensuite "foncé" sur les militaires, qui "ont réussi à remonter sur le trottoir sans être écrasés".
La voiture, une Peugeot 208 selon l'armée, était vraisemblablement équipée de fausses plaques d'immatriculation, les numéros ne correspondant pas au modèle du véhicule, selon le parquet.
Cette agression survient moins d'une semaine après l'attaque jihadiste dans le sud-ouest de la France qui a fait quatre morts, dont Arnaud Beltrame, un officier de gendarmerie qui s'était livré à la place d'une otage. Les derniers hommages aux victimes et leurs obsèques ont lieu jeudi.
L'auteur de l'attaque, Radouane Lakdim, 25 ans, qui était fiché pour radicalisation islamiste par les services de renseignement, a été abattu dans le supermarché où il s'était retranché.
Des tags hostiles au colonel Beltrame et glorifiant l'auteur de l'attaque ont été découverts à Grenoble.
En août dernier, une voiture avait foncé sur des militaires de l'opération de surveillance des lieux publics Sentinelle, mise en place après les attentats de janvier 2015, à Levallois-Perret en banlieue parisienne, faisant six blessés. Le parquet antiterroriste avait été saisi et le suspect interpellé quelques jours plus tard dans le nord de la France.
En 2017, d'autres policiers et militaires ont été pris pour cible à plusieurs reprises à Paris. Le 20 avril sur les Champs-Élysées, une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique avait coûté la vie à un membre des forces de l'ordre.
Après les tueries de Mohamed Merah en 2012, la France, particulièrement visée pour sa participation à la coalition militaire internationale contre le groupe État Islamique (EI) en Irak et en Syrie, a été frappée depuis 2015 par une série d'attentats sans précédent qui ont fait 245 morts au total, dont 130 à Paris en novembre 2015 et 86 à Nice (sud-est) en juillet 2016.
En début de matinée à proximité de la caserne de Varces-Allières-et-Risset, près de Grenoble, un homme accompagné d'une femme a insulté puis tenté de renverser des membres de la 27e Brigade d'infanterie de montagne (BIM), en tenue de sport mais clairement identifiables comme militaires, avant de prendre la fuite, selon des sources proches du dossier.
L'homme a été interpellé quelques heures plus tard non loin de là, à Grenoble, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Ses motivations restent inconnues, mais "il semble qu'il y avait manifestement une vive rancoeur envers les militaires", a indiqué le parquet de Grenoble.
"Aux alentours de 8H15, il a menacé verbalement six ou sept militaires qui faisaient un footing. Il a insulté un deuxième groupe de militaires qui sortaient faire un footing et qui l'ont perdu de vue", a précisé le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'Armée de Terre.
L'homme a ensuite "foncé" sur les militaires, qui "ont réussi à remonter sur le trottoir sans être écrasés".
La voiture, une Peugeot 208 selon l'armée, était vraisemblablement équipée de fausses plaques d'immatriculation, les numéros ne correspondant pas au modèle du véhicule, selon le parquet.
Cette agression survient moins d'une semaine après l'attaque jihadiste dans le sud-ouest de la France qui a fait quatre morts, dont Arnaud Beltrame, un officier de gendarmerie qui s'était livré à la place d'une otage. Les derniers hommages aux victimes et leurs obsèques ont lieu jeudi.
L'auteur de l'attaque, Radouane Lakdim, 25 ans, qui était fiché pour radicalisation islamiste par les services de renseignement, a été abattu dans le supermarché où il s'était retranché.
Des tags hostiles au colonel Beltrame et glorifiant l'auteur de l'attaque ont été découverts à Grenoble.
En août dernier, une voiture avait foncé sur des militaires de l'opération de surveillance des lieux publics Sentinelle, mise en place après les attentats de janvier 2015, à Levallois-Perret en banlieue parisienne, faisant six blessés. Le parquet antiterroriste avait été saisi et le suspect interpellé quelques jours plus tard dans le nord de la France.
En 2017, d'autres policiers et militaires ont été pris pour cible à plusieurs reprises à Paris. Le 20 avril sur les Champs-Élysées, une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique avait coûté la vie à un membre des forces de l'ordre.
Après les tueries de Mohamed Merah en 2012, la France, particulièrement visée pour sa participation à la coalition militaire internationale contre le groupe État Islamique (EI) en Irak et en Syrie, a été frappée depuis 2015 par une série d'attentats sans précédent qui ont fait 245 morts au total, dont 130 à Paris en novembre 2015 et 86 à Nice (sud-est) en juillet 2016.