Paris - Clivant, hautain et trop occupé à courir après l'extrême droite : à peine élu à la tête de la droite française, Laurent Wauquiez est déjà fortement contesté au sein de son parti, Les Républicains, qui tenait son Conseil national samedi.
"Le temps des écuries est révolu. Je ne laisserai plus les petites chapelles et les querelles d'ego affaiblir notre famille politique", a lancé Laurent Wauquiez en clôture de ce Conseil national.
Mais la réunion a une nouvelle fois été marquée par des remous sur la composition des instances et les huées visant Valérie Pécresse, une de ses principales rivales, qui a plaidé l'existence de "deux droites".
L'exercice de la réconciliation de la droite, toujours traumatisée par son fiasco à l'élection présidentielle, s'annonce compliqué par les nombreuses inimitiés que s'attire Laurent Wauquiez.
Un mois à peine après avoir été élu sur un programme résolument à droite, M. Wauquiez affronte déjà une fronde interne.
Membre de sa majorité, Philippe Langenieux-Villard en a même fait un livre au titre sans équivoque : "Le Dangereux".
Concurrents malheureux de l'élection interne, Florence Portelli et Maël de Calan reprochent, eux, à M. Wauquiez d'accorder une trop faible représentation de leurs proches au sein des instances dirigeantes.
"Si Laurent Wauquiez est le premier stalinien de l'histoire de la droite, ce sera sans moi", a asséné Florence Portelli, dénonçant "des propos un peu méprisants, voire misogynes".
Au sein des Républicains, certains reprochent aussi à M. Wauquiez de "courir après le Front national", le parti d'extrême droite de Marine Le Pen, en insistant sur l'immigration et en critiquant l'Europe et la mondialisation.
Dans son discours samedi, le quadragénaire aux cheveux gris s'en est pris au président centriste Emmanuel Macron. Sur l'Europe, "je ne crains pas le débat, je l'attends", a dit M. Wauquiez.
Emmanuel Macron, a-t-il dit, "propose l'élargissement de l'Europe aux Balkans". Si les électeurs "veulent que l'Europe s'élargisse à de nouveaux pays, que la Bulgarie entre dans Schengen", "qu'ils votent pour En Marche", le mouvement lancé par M. Macron,a-t-il lancé.
Il a également ciblé M. Macron sur le thème de la sécurité, l'accusant lui et son gouvernement d'avoir "gravement sous-estimé tous ces sujets.
Dans les sondages aussi, M. Wauquiez semble en difficulté pour l'instant. Selon une étude de l'institut Odoxa publiée jeudi, sa cote d'adhésion est de seulement 15%. D'après ce sondage, 57% des Français estiment qu'il n'est "pas compétent", 61% "pas sympathique" et 64% "pas honnête".
"Le temps des écuries est révolu. Je ne laisserai plus les petites chapelles et les querelles d'ego affaiblir notre famille politique", a lancé Laurent Wauquiez en clôture de ce Conseil national.
Mais la réunion a une nouvelle fois été marquée par des remous sur la composition des instances et les huées visant Valérie Pécresse, une de ses principales rivales, qui a plaidé l'existence de "deux droites".
L'exercice de la réconciliation de la droite, toujours traumatisée par son fiasco à l'élection présidentielle, s'annonce compliqué par les nombreuses inimitiés que s'attire Laurent Wauquiez.
Un mois à peine après avoir été élu sur un programme résolument à droite, M. Wauquiez affronte déjà une fronde interne.
Membre de sa majorité, Philippe Langenieux-Villard en a même fait un livre au titre sans équivoque : "Le Dangereux".
Concurrents malheureux de l'élection interne, Florence Portelli et Maël de Calan reprochent, eux, à M. Wauquiez d'accorder une trop faible représentation de leurs proches au sein des instances dirigeantes.
"Si Laurent Wauquiez est le premier stalinien de l'histoire de la droite, ce sera sans moi", a asséné Florence Portelli, dénonçant "des propos un peu méprisants, voire misogynes".
Au sein des Républicains, certains reprochent aussi à M. Wauquiez de "courir après le Front national", le parti d'extrême droite de Marine Le Pen, en insistant sur l'immigration et en critiquant l'Europe et la mondialisation.
Dans son discours samedi, le quadragénaire aux cheveux gris s'en est pris au président centriste Emmanuel Macron. Sur l'Europe, "je ne crains pas le débat, je l'attends", a dit M. Wauquiez.
Emmanuel Macron, a-t-il dit, "propose l'élargissement de l'Europe aux Balkans". Si les électeurs "veulent que l'Europe s'élargisse à de nouveaux pays, que la Bulgarie entre dans Schengen", "qu'ils votent pour En Marche", le mouvement lancé par M. Macron,a-t-il lancé.
Il a également ciblé M. Macron sur le thème de la sécurité, l'accusant lui et son gouvernement d'avoir "gravement sous-estimé tous ces sujets.
Dans les sondages aussi, M. Wauquiez semble en difficulté pour l'instant. Selon une étude de l'institut Odoxa publiée jeudi, sa cote d'adhésion est de seulement 15%. D'après ce sondage, 57% des Français estiment qu'il n'est "pas compétent", 61% "pas sympathique" et 64% "pas honnête".