Dans une brève déclaration de presse faite ce soir en français et en wolof, le procureur de la république Amady Diouf a donné les raisons de la mort de François Mancabou survenu dans la soirée du 13 juillet à l’hôpital Principal de Dakar.
« François Mancabou s’est violemment cogné la tête sur le mur et sur les grilles de sa cellule de détention » dans les locaux de la Sûreté urbaine de Dakar, à déclaré le maître des poursuites.
Selon le magistrat, c’est la version qui lui a été rapportée par les policiers qui avaient en charge l’enquête. Cependant, il a annoncé, « sous mon autorité », l’ouverture d’une enquête par la Division des investigations criminelles (Dic) pour faire toute la lumière sur les circonstances du décès de Mancabou. En rapport avec l’Ordre des médecins du Sénégal, une autopsie a également été ordonnée.
A ce propos, le procureur a fait état de la disponibilité de « 13 minutes d’images vidéo » dont l’exploitation par ses services pourrait servir à la manifestation de la vérité. Ces éléments seront versés au dossier, a-t-il promis.
C’est cette « mort accidentelle » qui a fait que François Mancabou n’a jamais pu être déféré devant le juge du 2e cabinet au parquet. Celui a en charge en effet l’instruction relative à la « Force spéciale » dont les membres déjà arrêtés et au nombre de onze ont tous été inculpés pour divers délits dont « acte de terrorisme et atteinte à la sûreté de l’Etat, détention et transport de produits incendiaires… ».
Selon Amady Bâ, le défunt François Mancabou, arrêté à son domicile « le 17 juin à 7 heures », était détenteur d’une arme à feu de type Walter avec 9 munitions qui a été saisie alors que son permis de port d’arme était frappé de « caducité depuis 15 ans ». Dans le groupe de la « Force spéciale », « son rôle était de développer des stratégies d’attaque et de harcèlement » contre les forces de l’ordre dans le cadre des manifestations politiques » qui étaient organisées à Dakar.
« François Mancabou s’est violemment cogné la tête sur le mur et sur les grilles de sa cellule de détention » dans les locaux de la Sûreté urbaine de Dakar, à déclaré le maître des poursuites.
Selon le magistrat, c’est la version qui lui a été rapportée par les policiers qui avaient en charge l’enquête. Cependant, il a annoncé, « sous mon autorité », l’ouverture d’une enquête par la Division des investigations criminelles (Dic) pour faire toute la lumière sur les circonstances du décès de Mancabou. En rapport avec l’Ordre des médecins du Sénégal, une autopsie a également été ordonnée.
A ce propos, le procureur a fait état de la disponibilité de « 13 minutes d’images vidéo » dont l’exploitation par ses services pourrait servir à la manifestation de la vérité. Ces éléments seront versés au dossier, a-t-il promis.
C’est cette « mort accidentelle » qui a fait que François Mancabou n’a jamais pu être déféré devant le juge du 2e cabinet au parquet. Celui a en charge en effet l’instruction relative à la « Force spéciale » dont les membres déjà arrêtés et au nombre de onze ont tous été inculpés pour divers délits dont « acte de terrorisme et atteinte à la sûreté de l’Etat, détention et transport de produits incendiaires… ».
Selon Amady Bâ, le défunt François Mancabou, arrêté à son domicile « le 17 juin à 7 heures », était détenteur d’une arme à feu de type Walter avec 9 munitions qui a été saisie alors que son permis de port d’arme était frappé de « caducité depuis 15 ans ». Dans le groupe de la « Force spéciale », « son rôle était de développer des stratégies d’attaque et de harcèlement » contre les forces de l’ordre dans le cadre des manifestations politiques » qui étaient organisées à Dakar.