La responsabilité de la coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen est « incontestable », assure l’ONG Médecins sans frontières (MSF) qui a dénoncé une frappe aérienne « injustifiable » sur une prison tenue par les rebelles houthis ayant fait au moins 70 morts vendredi.
Face au tollé provoqué par ce bilan élevé, la coalition affirme qu’elle n’est pas derrière ces raids et que les houthis qui l’accusent se livrent à la « désinformation ».
« Personne ne peut contester qu’il s’agit d’une frappe aérienne, tout le monde à Saada l’a entendue », affirme ainsi un membre du personnel de MSF, cité dans un communiqué de l’ONG. « J’habite à 1 kilomètre de la prison et ma maison a tremblé à cause des explosions », poursuit-il, sous couvert d’anonymat.
L’ONG, qui accuse la coalition d’avoir déjà bombardé « à cinq reprises des structures MSF et des hôpitaux soutenus par MSF, ainsi que de nombreuses autres cibles civiles », décrit le chaos total dans les infrastructures de santé de Saada avec « des blessés allongés sur le sol » parce qu’il n’y a « pas assez de lits pour tous ».
Le ministère de la Santé tenu par les houthis fait état de 82 morts et 266 blessés, assurant que des victimes pourraient encore être sous les décombres, un bilan invérifiable dans l’immédiat de source indépendante.
« C’est la dernière d’une longue série de frappes aériennes injustifiables de la coalition emmenée par l’Arabie saoudite contre des écoles, des hôpitaux, des marchés, des fêtes de mariage et des prisons », accuse Ahmed Mahat, chef de la mission de MSF au Yémen.
Jeudi, la coalition a bien reconnu avoir frappé la ville portuaire de Hodeida aux mains des houthis, par où transite la majeure partie de l’aide internationale au pays confronté à l’une des pires crises humanitaires au monde.
Au moins trois enfants ont été tués alors qu’« ils jouaient apparemment sur un terrain de soccer », selon l’ONG Save the Children, et internet a été coupé dans tout le pays en raison des destructions.
Mais Riyad qui est depuis 2015 à la tête d’une coalition militaire appuyant les forces progouvernementales yéménites face aux houthis proches de l’Iran, dément fermement être derrière l’attaque de vendredi à Saada.
Selon l’organisation indépendante Yemen Data Project, les raids de la coalition ont fait près de 9000 victimes civiles en sept ans. (AFP)
Face au tollé provoqué par ce bilan élevé, la coalition affirme qu’elle n’est pas derrière ces raids et que les houthis qui l’accusent se livrent à la « désinformation ».
« Personne ne peut contester qu’il s’agit d’une frappe aérienne, tout le monde à Saada l’a entendue », affirme ainsi un membre du personnel de MSF, cité dans un communiqué de l’ONG. « J’habite à 1 kilomètre de la prison et ma maison a tremblé à cause des explosions », poursuit-il, sous couvert d’anonymat.
L’ONG, qui accuse la coalition d’avoir déjà bombardé « à cinq reprises des structures MSF et des hôpitaux soutenus par MSF, ainsi que de nombreuses autres cibles civiles », décrit le chaos total dans les infrastructures de santé de Saada avec « des blessés allongés sur le sol » parce qu’il n’y a « pas assez de lits pour tous ».
Le ministère de la Santé tenu par les houthis fait état de 82 morts et 266 blessés, assurant que des victimes pourraient encore être sous les décombres, un bilan invérifiable dans l’immédiat de source indépendante.
« C’est la dernière d’une longue série de frappes aériennes injustifiables de la coalition emmenée par l’Arabie saoudite contre des écoles, des hôpitaux, des marchés, des fêtes de mariage et des prisons », accuse Ahmed Mahat, chef de la mission de MSF au Yémen.
Jeudi, la coalition a bien reconnu avoir frappé la ville portuaire de Hodeida aux mains des houthis, par où transite la majeure partie de l’aide internationale au pays confronté à l’une des pires crises humanitaires au monde.
Au moins trois enfants ont été tués alors qu’« ils jouaient apparemment sur un terrain de soccer », selon l’ONG Save the Children, et internet a été coupé dans tout le pays en raison des destructions.
Mais Riyad qui est depuis 2015 à la tête d’une coalition militaire appuyant les forces progouvernementales yéménites face aux houthis proches de l’Iran, dément fermement être derrière l’attaque de vendredi à Saada.
Selon l’organisation indépendante Yemen Data Project, les raids de la coalition ont fait près de 9000 victimes civiles en sept ans. (AFP)