La Russie a dénoncé vendredi les frappes américaines contre la Syrie comme une "agression contre un Etat souverain", les alliés de Washington applaudissant pour leur part cette première opération militaire américaine contre le régime de Damas.
- Le président russe Vladimir Poutine considère les frappes américaines contre la Syrie comme une "agression contre un Etat souverain", a déclaré le Kremlin, principal allié du régime de Bachar al-Assad.
"Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable", a ajouté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Moscou a annoncé la suspension de l'accord avec Washington sur la prévention d'incidents aériens en Syrie, et réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
- L'Iran, autre allié du régime syrien, a lui aussi "vigoureusement" condamné les frappes américaines. Cette attaque ne fera qu'"aider les groupes terroristes qui sont en déclin et compliquer encore la situation en Syrie et dans la région", a affirmé Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
- Le président Bachar al-Assad porte "l'entière responsabilité" des frappes américaines, ont estimé la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande dans un communiqué commun, assurant que Washington les avait informés au préalable de son action.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a estimé que ces frappes étaient un "signal" qui doit conduire Russes et Iraniens à comprendre qu'ils ne peuvent plus soutenir "à bout de bras" le régime de Bachar al-Assad. Son homologue allemand Sigmar Gabriel a estimé que les frappes étaient "compréhensibles", tout en appelant à une solution politique sous l'égide de l'ONU.
- Londres a de son côté annoncé "soutenir pleinement l'action des Etats-Unis". Ces frappes sont "une réponse appropriée à l'attaque barbare à l'arme chimique perpétrée par le régime syrien", a estimé un porte-parole de Downing Street.
- La Turquie s'est également félicitée de ces frappes américaines, qu'elle a jugées "positives", selon le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus. "Le régime de (Bachar al-)Assad doit être puni entièrement sur le plan international", a-t-il ajouté dans des déclarations à la chaîne Fox TV.
- Autre allié de poids des Etats-Unis dans la région, l'Arabie saoudite a salué la décision "courageuse du président (Donald) Trump" et assuré qu'elle "soutenait pleinement" les frappes américaines, selon un responsable au ministère des Affaires étrangères.
- Israël a immédiatement apporté son soutien "total" aux frappes américaines, espérant que "ce message de détermination" sera entendu également "à Téhéran, Pyongyang et ailleurs", selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
- La Chine a appelé à "éviter toute nouvelle détérioration de la situation" en Syrie, tout en condamnant "l'usage d'armes chimiques, par n'importe quel pays".
Cette réaction mesurée est intervenue au moment même où l'agence officielle Chine nouvelle annonçait que le président Trump, qui a ordonné les frappes en Syrie lors d'un sommet en Floride avec son homologue chinois Xi Jinping, avait accepté de se rendre en visite en Chine en 2017.
- Le Japon soutient la "détermination" des Etats-Unis, a également annoncé son Premier ministre Shinzo Abe, jugeant que l'action américaine avait "eu pour but d'éviter une aggravation de la situation".
- L'Autriche, un pays neutre, a indiqué "comprendre les motivations américaines", selon son ministre des Affaires étrangères Sebastian Kurz, tout en souhaitant un recours à l'Onu.
- Le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobothis a estimé sur Twitter que "l'usage d'armes chimiques est un crime inacceptable. Espérons que la réaction rapide du président Trump aidera à prévenir de nouvelles attaques chimiques en Syrie".
- Le président russe Vladimir Poutine considère les frappes américaines contre la Syrie comme une "agression contre un Etat souverain", a déclaré le Kremlin, principal allié du régime de Bachar al-Assad.
"Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable", a ajouté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Moscou a annoncé la suspension de l'accord avec Washington sur la prévention d'incidents aériens en Syrie, et réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
- L'Iran, autre allié du régime syrien, a lui aussi "vigoureusement" condamné les frappes américaines. Cette attaque ne fera qu'"aider les groupes terroristes qui sont en déclin et compliquer encore la situation en Syrie et dans la région", a affirmé Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
- Le président Bachar al-Assad porte "l'entière responsabilité" des frappes américaines, ont estimé la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande dans un communiqué commun, assurant que Washington les avait informés au préalable de son action.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a estimé que ces frappes étaient un "signal" qui doit conduire Russes et Iraniens à comprendre qu'ils ne peuvent plus soutenir "à bout de bras" le régime de Bachar al-Assad. Son homologue allemand Sigmar Gabriel a estimé que les frappes étaient "compréhensibles", tout en appelant à une solution politique sous l'égide de l'ONU.
- Londres a de son côté annoncé "soutenir pleinement l'action des Etats-Unis". Ces frappes sont "une réponse appropriée à l'attaque barbare à l'arme chimique perpétrée par le régime syrien", a estimé un porte-parole de Downing Street.
- La Turquie s'est également félicitée de ces frappes américaines, qu'elle a jugées "positives", selon le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus. "Le régime de (Bachar al-)Assad doit être puni entièrement sur le plan international", a-t-il ajouté dans des déclarations à la chaîne Fox TV.
- Autre allié de poids des Etats-Unis dans la région, l'Arabie saoudite a salué la décision "courageuse du président (Donald) Trump" et assuré qu'elle "soutenait pleinement" les frappes américaines, selon un responsable au ministère des Affaires étrangères.
- Israël a immédiatement apporté son soutien "total" aux frappes américaines, espérant que "ce message de détermination" sera entendu également "à Téhéran, Pyongyang et ailleurs", selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
- La Chine a appelé à "éviter toute nouvelle détérioration de la situation" en Syrie, tout en condamnant "l'usage d'armes chimiques, par n'importe quel pays".
Cette réaction mesurée est intervenue au moment même où l'agence officielle Chine nouvelle annonçait que le président Trump, qui a ordonné les frappes en Syrie lors d'un sommet en Floride avec son homologue chinois Xi Jinping, avait accepté de se rendre en visite en Chine en 2017.
- Le Japon soutient la "détermination" des Etats-Unis, a également annoncé son Premier ministre Shinzo Abe, jugeant que l'action américaine avait "eu pour but d'éviter une aggravation de la situation".
- L'Autriche, un pays neutre, a indiqué "comprendre les motivations américaines", selon son ministre des Affaires étrangères Sebastian Kurz, tout en souhaitant un recours à l'Onu.
- Le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobothis a estimé sur Twitter que "l'usage d'armes chimiques est un crime inacceptable. Espérons que la réaction rapide du président Trump aidera à prévenir de nouvelles attaques chimiques en Syrie".