Après l'Otan, en mort cérébrale, selon lui, Emmanuel Macron veut tout remettre à plat au Sahel. À Londres où étaient réunis les vingt-neuf chefs d'État des pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord pour son 70e anniversaire, le président français a seulement réussi à initier « un début de réflexion » sur la stratégie de l'Alliance atlantique, alors que « les engagements de la guerre froide sont désormais dépassés ».
Pour l'Otan, c'est toujours la Russie qui présente la menace importante. Pour le président français, c'est le terrorisme. « La légitimité de la présence de la France et de nos armées au Sahel est confirmée, il s'agit toujours d'un défi à notre sécurité », a-t-il dit.
« Notre responsabilité est d'y faire face, mais pas seuls, nous devons donc à très court terme redéfinir le cadre et les convictions de notre engagement, notamment avec les cinq pays », a-t-il ajouté en parlant du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, où le dispositif Barkhane est déployé. (Le Point)
Pour l'Otan, c'est toujours la Russie qui présente la menace importante. Pour le président français, c'est le terrorisme. « La légitimité de la présence de la France et de nos armées au Sahel est confirmée, il s'agit toujours d'un défi à notre sécurité », a-t-il dit.
« Notre responsabilité est d'y faire face, mais pas seuls, nous devons donc à très court terme redéfinir le cadre et les convictions de notre engagement, notamment avec les cinq pays », a-t-il ajouté en parlant du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, où le dispositif Barkhane est déployé. (Le Point)