Les États-Unis ont annoncé dimanche avoir demandé un vote au Conseil de sécurité de l'ONU sur une proposition de cessez-le-feu en trois étapes pour Gaza.
Nate Evans, porte-parole de la mission américaine auprès de l'ONU, a précisé que la demande avait été soumise au Conseil de sécurité.
La proposition avait déjà été annoncée par le président Joe Biden et préparée par Israël.
« Comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises, la mise en œuvre de cet accord permettrait un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées dans sa première phase, une augmentation immédiate de l'aide humanitaire et le rétablissement des services de base, et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza, ainsi qu'une feuille de route pour mettre fin à la crise, outre un plan de reconstruction pluriannuel soutenu par la communauté internationale », a déclaré Evans.
« Israël a accepté cette proposition et le Conseil de sécurité a l'opportunité de parler d'une seule voix et d'appeler le Hamas à faire de même », a-t-il souligné.
Des sources onusiennes ont indiqué que le vote pourrait être inscrit à l’ordre du jour du Conseil de sécurité en début de semaine.
Israël poursuit son offensive brutale sur Gaza depuis l'attaque du 7 octobre perpétrée par le mouvement de Résistance palestinienne Hamas, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Depuis, plus de 37 000 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 84 500 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, dont le dernier arrêt a ordonné à Tel-Aviv de suspendre immédiatement ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai. [AA]