Libreville - L'opposant Jean Ping a invité la police et l'armée du Gabon à le rejoindre dans son combat contre la réélection du président Ali Bongo Ondimba, vendredi, en clôture d'une mobilisation partisane de cinq jours.
« Je me joins à vous, pour leur dire: rejoignez-nous pour libérer le Gabon », a déclaré devant ses partisans celui qui se proclame le président élu de l'élection d'août dernier.
L'opposant a d'ailleurs promis de prêter bientôt serment, prononçant la formule qui marque l'entrée en fonction du président: Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais.
Ali Bongo a prononcé le même serment main gauche sur la Constitution lors de son investiture officielle le 27 septembre.
Sa réélection de justesse avec 49,80% des voix devant Jean Ping (48,23%) - soit un écart minimal de 5.594 voix est contestée par l'opposition et mise en question notamment par les observateurs de l'Union européenne.
« Je ne ferai qu'un seul mandat et aucun de mes enfants ne sera ministre dans un gouvernement mis en place sous mon autorité. Aucun de mes descendants, de mes collatéraux directs ne me succèdera immédiatement à la Présidence de la République », a ajouté Jean Ping.
Une attaque directe envers Ali Bongo, élu président une première fois en 2009 à la mort de son père, l'ex-président Omar Bongo, après avoir été son ministre de la Défense.
M. Ping a déclaré qu'il voulait récupérer par tous les moyens appropriés « la victoire qui nous a été volée », en clôture de son Dialogue national pour l'alternance, avec des opposants, des syndicats, des associations et des responsables religieux.
Le gouvernement lui a lancé un avertissement.
« Il y a des lignes jaunes. S'il les franchit, il sera arrêté », a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole du gouvernement Alain-Claude Bilie-By-Nzé ce même vendredi.
M. Bilie-By-Nzé a par ailleurs dénoncé l'acharnement des députés européens qui veulent présenter une résolution sur le Gabon en janvier.
« Personne ne comprend le lien entre Mélenchon, d'extrême gauche, et Jean Ping, capitaliste avéré et convaincu », a ajouté le porte-parole en référence à l'euro-député français et candidat à la présidentielle de l'an prochain Jean-Luc Mélenchon.
« Je me joins à vous, pour leur dire: rejoignez-nous pour libérer le Gabon », a déclaré devant ses partisans celui qui se proclame le président élu de l'élection d'août dernier.
L'opposant a d'ailleurs promis de prêter bientôt serment, prononçant la formule qui marque l'entrée en fonction du président: Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais.
Ali Bongo a prononcé le même serment main gauche sur la Constitution lors de son investiture officielle le 27 septembre.
Sa réélection de justesse avec 49,80% des voix devant Jean Ping (48,23%) - soit un écart minimal de 5.594 voix est contestée par l'opposition et mise en question notamment par les observateurs de l'Union européenne.
« Je ne ferai qu'un seul mandat et aucun de mes enfants ne sera ministre dans un gouvernement mis en place sous mon autorité. Aucun de mes descendants, de mes collatéraux directs ne me succèdera immédiatement à la Présidence de la République », a ajouté Jean Ping.
Une attaque directe envers Ali Bongo, élu président une première fois en 2009 à la mort de son père, l'ex-président Omar Bongo, après avoir été son ministre de la Défense.
M. Ping a déclaré qu'il voulait récupérer par tous les moyens appropriés « la victoire qui nous a été volée », en clôture de son Dialogue national pour l'alternance, avec des opposants, des syndicats, des associations et des responsables religieux.
Le gouvernement lui a lancé un avertissement.
« Il y a des lignes jaunes. S'il les franchit, il sera arrêté », a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole du gouvernement Alain-Claude Bilie-By-Nzé ce même vendredi.
M. Bilie-By-Nzé a par ailleurs dénoncé l'acharnement des députés européens qui veulent présenter une résolution sur le Gabon en janvier.
« Personne ne comprend le lien entre Mélenchon, d'extrême gauche, et Jean Ping, capitaliste avéré et convaincu », a ajouté le porte-parole en référence à l'euro-député français et candidat à la présidentielle de l'an prochain Jean-Luc Mélenchon.