Banjul (Gambie) - La police gambienne a ouvert des enquêtes sur plus de 30 cas de disparitions durant les 22 ans de présidence de Yahya Jammeh, parti en exil en janvier, a affirmé mardi à la presse un de ses responsables.
"Trente-trois dossiers ont été constitués" à ce stade sur les disparitions de l'ancien régime, dont le nombre est inconnu, a déclaré ce responsable de la police, Babucarr Sarr.
Sur ces dossiers, "nous avons environ sept cas dans lesquels nous avons beaucoup avancé jusqu'à présent", a ajouté M. Sarr, indiquant s'attendre à ce que d'autres cas soient découverts.
A ce jour, a-t-il poursuivi, dix personnes sont en détention en lien avec ces disparitions forcées, incluant des membres des "Junglers" ("Jongleurs"), une unité considérée comme les escadrons de la mort du régime de M. Jammeh.
L'actuel président gambien, Adama Barrow, élu en décembre, a annoncé en février la création d'une commission d'enquête sur les disparitions durant le régime de son prédécesseur, qui a dirigé pendant 22 ans la Gambie sans partage et est accusé de nombreuses violations de droits de l'homme par des ONG, des diplomates et nombreux Gambiens.
"Le ministre de la Justice va recevoir des informations au sujet de tous ceux qui ont disparu sans laisser de trace. Une commission chargée des droits de l'homme sera installée sans délai pour compléter les initiatives du ministre de la Justice", avait déclaré M. Barrow le 18 février.
D'après Babucarr Sarr, plusieurs ex-"Junglers", incluant ceux en détention, coopèrent avec les autorités qui mènent les recherches sur des disparitions inexpliquées.
Plusieurs corps ont déjà été retrouvés ainsi cette année, dont celui d'un responsable de l'opposition à M. Jammeh, Solo Sandeng, mort en détention en avril 2016.
Le ministre de la Justice Abubacarr Tambadou a réaffirmé de son côté qu'une une Commission Vérité et Réconciliation verrait le jour.
Cette structure, promise par les nouvelles autorités pour étudier les crimes commis durant la présidence Jammeh et décider d'éventuelles poursuites contre des personnalités du régime déchu, devrait commencer ses travaux dans environ six mois.
"Nous devons nous assurer qu'il existe un mécanisme et un système appropriés pour la prise en charge complète des incidents malheureux qui se sont produits dans ce pays depuis 1994", a déclaré le ministre à l'AFP.
"Trente-trois dossiers ont été constitués" à ce stade sur les disparitions de l'ancien régime, dont le nombre est inconnu, a déclaré ce responsable de la police, Babucarr Sarr.
Sur ces dossiers, "nous avons environ sept cas dans lesquels nous avons beaucoup avancé jusqu'à présent", a ajouté M. Sarr, indiquant s'attendre à ce que d'autres cas soient découverts.
A ce jour, a-t-il poursuivi, dix personnes sont en détention en lien avec ces disparitions forcées, incluant des membres des "Junglers" ("Jongleurs"), une unité considérée comme les escadrons de la mort du régime de M. Jammeh.
L'actuel président gambien, Adama Barrow, élu en décembre, a annoncé en février la création d'une commission d'enquête sur les disparitions durant le régime de son prédécesseur, qui a dirigé pendant 22 ans la Gambie sans partage et est accusé de nombreuses violations de droits de l'homme par des ONG, des diplomates et nombreux Gambiens.
"Le ministre de la Justice va recevoir des informations au sujet de tous ceux qui ont disparu sans laisser de trace. Une commission chargée des droits de l'homme sera installée sans délai pour compléter les initiatives du ministre de la Justice", avait déclaré M. Barrow le 18 février.
D'après Babucarr Sarr, plusieurs ex-"Junglers", incluant ceux en détention, coopèrent avec les autorités qui mènent les recherches sur des disparitions inexpliquées.
Plusieurs corps ont déjà été retrouvés ainsi cette année, dont celui d'un responsable de l'opposition à M. Jammeh, Solo Sandeng, mort en détention en avril 2016.
Le ministre de la Justice Abubacarr Tambadou a réaffirmé de son côté qu'une une Commission Vérité et Réconciliation verrait le jour.
Cette structure, promise par les nouvelles autorités pour étudier les crimes commis durant la présidence Jammeh et décider d'éventuelles poursuites contre des personnalités du régime déchu, devrait commencer ses travaux dans environ six mois.
"Nous devons nous assurer qu'il existe un mécanisme et un système appropriés pour la prise en charge complète des incidents malheureux qui se sont produits dans ce pays depuis 1994", a déclaré le ministre à l'AFP.