"Il faut nous préparer à ce que la guerre en Ukraine dure", a estimé le président de la République Emmanuel Macron lors de l'interview du 14-juillet ce jeudi.
La guerre en Ukraine a entraîné une crise énergétique en Europe et en France. Ce conflit, selon Emmanuel Macron, n'est pas près de s'arrêter. ""La Russie utilise l’énergie comme une arme de guerre. (...) Il faut nous préparer à ce qu'il dure", a-t-il estimé lors de l'interview du 14-juillet ce jeudi sur TF1 et France 2. "L'été, le début de l'automne seront sans doute très durs", a-t-il poursuivi.
Ainsi, "nous devons aujourd'hui nous préparer à un scénario où il nous faut nous passer en totalité du gaz russe. Ce scénario n'est pas théorique", a mis en garde le président de la République. "C'est un scénario très dur, et donc on doit s'y préparer. Je veux dire la vérité à nos compatriotes : cela existe, ne dépend pas de nous. Ce risque, ce choix que la Russie peut faire, est probable", a martelé le chef de l'Etat, précisant que "face à ça : mobilisation générale."
"On consomme un peu moins que l'année dernière"
"La France, grâce à son modèle énergétique, est peu dépendante du gaz russe - c'est moins de 20% de nos besoins, et nous avons déjà commencé à diversifier", a fait savoir Emmanuel Macron. "En Européens, nous diversifions pour aller chercher du gaz ailleurs qu'en Russie, auprès des autres fournisseurs - la Norvège nous fournit beaucoup, le Qatar, l'Algérie, les Etats-Unis...", a-t-il énuméré. De plus, "nous sommes en train de reconstituer nos stocks pour avoir à l'automne quasi-100% de nos stocks. Nous y serons", a promis le chef de l'Etat.
Puis d'annoncer un "plan de sobriété énergétique". "Il faut que cela passe par deux choses : l'exemplarité et la responsabilité. L'exemplarité, c'est que l'administration publique - les collectivités, l'Etat, les grands groupes privés quand ils le peuvent - doivent commencer à faire des efforts et moins consommer", a-t-il avancé.
"Ensuite, je crois à la responsabilité collective". Ce plan de sobriété aura "évidemment" des "objectifs chiffrés". "Nos premiers efforts ont commencé à avoir des résultats, on consomme un peu moins que l'année dernière. Il faut que cet été, cet automne, on continue de le faire. C'est une bonne chose car c'est la chasse au gaspillage énergétique. L'indépendance, c'est à la fois bon pour passer ce cap (...) mais aussi pour le climat", a conclu Emmanuel Macron. (Orange & Média services)
La guerre en Ukraine a entraîné une crise énergétique en Europe et en France. Ce conflit, selon Emmanuel Macron, n'est pas près de s'arrêter. ""La Russie utilise l’énergie comme une arme de guerre. (...) Il faut nous préparer à ce qu'il dure", a-t-il estimé lors de l'interview du 14-juillet ce jeudi sur TF1 et France 2. "L'été, le début de l'automne seront sans doute très durs", a-t-il poursuivi.
Ainsi, "nous devons aujourd'hui nous préparer à un scénario où il nous faut nous passer en totalité du gaz russe. Ce scénario n'est pas théorique", a mis en garde le président de la République. "C'est un scénario très dur, et donc on doit s'y préparer. Je veux dire la vérité à nos compatriotes : cela existe, ne dépend pas de nous. Ce risque, ce choix que la Russie peut faire, est probable", a martelé le chef de l'Etat, précisant que "face à ça : mobilisation générale."
"On consomme un peu moins que l'année dernière"
"La France, grâce à son modèle énergétique, est peu dépendante du gaz russe - c'est moins de 20% de nos besoins, et nous avons déjà commencé à diversifier", a fait savoir Emmanuel Macron. "En Européens, nous diversifions pour aller chercher du gaz ailleurs qu'en Russie, auprès des autres fournisseurs - la Norvège nous fournit beaucoup, le Qatar, l'Algérie, les Etats-Unis...", a-t-il énuméré. De plus, "nous sommes en train de reconstituer nos stocks pour avoir à l'automne quasi-100% de nos stocks. Nous y serons", a promis le chef de l'Etat.
Puis d'annoncer un "plan de sobriété énergétique". "Il faut que cela passe par deux choses : l'exemplarité et la responsabilité. L'exemplarité, c'est que l'administration publique - les collectivités, l'Etat, les grands groupes privés quand ils le peuvent - doivent commencer à faire des efforts et moins consommer", a-t-il avancé.
"Ensuite, je crois à la responsabilité collective". Ce plan de sobriété aura "évidemment" des "objectifs chiffrés". "Nos premiers efforts ont commencé à avoir des résultats, on consomme un peu moins que l'année dernière. Il faut que cet été, cet automne, on continue de le faire. C'est une bonne chose car c'est la chasse au gaspillage énergétique. L'indépendance, c'est à la fois bon pour passer ce cap (...) mais aussi pour le climat", a conclu Emmanuel Macron. (Orange & Média services)