Au moins 24 Palestiniens, dont des enfants, ont été tués et 93 autres blessés tôt dimanche matin à la suite de deux frappes aériennes israéliennes distinctes visant une mosquée et une école qui abritaient des civils déplacés dans le centre de la bande de Gaza.
Le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza a confirmé les attaques, déclarant que l'armée israélienne avait commis deux massacres brutaux en bombardant la mosquée des martyrs d'Al-Aqsa, adjacente à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, et l'école Ibn Rushd à Al-Zawaida, toutes deux situées dans la partie centrale de la bande de Gaza.
"Ces deux massacres odieux surviennent après une série d'atrocités commises par l'armée israélienne, notamment des frappes aériennes sur 27 maisons, écoles et abris dans la bande de Gaza au cours des 48 dernières heures, qui ont fait des dizaines de morts et de blessés parmi les Palestiniens", a déclaré le bureau dans un communiqué.
Le communiqué souligne également la détérioration de la situation sanitaire à Gaza, où les quelques hôpitaux restants sont débordés par le nombre croissant de victimes et s'efforcent de fournir des soins médicaux adéquats.
Des sources médicales ont confirmé que de nombreuses victimes étaient des enfants. Les secouristes ont décrit des scènes horribles, plusieurs corps d'enfants arrivant à l'hôpital décapités, tandis que d'autres étaient dans un état critique à la suite de la frappe aérienne sur la mosquée.
Dans une autre attaque, trois Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors du bombardement de l'école Ibn Rushd, qui hébergeait des centaines de familles déplacées à Al-Zawaida.
Le bureau des médias a condamné les frappes aériennes israéliennes, accusant Israël de commettre des crimes de guerre permanents et tenant Israël et les États-Unis pour entièrement responsables de la violence à Gaza.
Les autorités palestiniennes ont appelé la communauté internationale et les organisations mondiales à faire pression sur Israël pour mettre fin au génocide et à l'effusion de sang à Gaza.
Israël poursuit son offensive brutale sur la bande de Gaza à la suite d'une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre 2023, en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Depuis, plus de 41 800 personnes ont été tuées, principalement des femmes et des enfants, et plus de 96 900 autres ont été blessées, selon les autorités sanitaires locales.
Cette offensive a déplacé la quasi-totalité de la population du territoire, dans le cadre d'un blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Israël fait, par ailleurs, l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour ses actions à Gaza. [AA]