Cinq Palestiniens ont été tués vendredi dans la bande de Gaza lors de manifestations et heurts avec les soldats israéliens postés le long de la barrière séparant Israël de l'enclave palestinienne sous blocus, a indiqué le ministère gazaoui de la Santé.
Les cinq hommes, âgés de 19 à 27 ans, ont été tués dans des incidents séparés lors d'un nouveau vendredi de contestation dans la bande de Gaza le long de la barrière israélienne, selon le porte-parole du ministère, Achraf al-Qodra.
Trois d'entre eux ont été tués par des tirs israéliens à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien et un quatrième à Jabaliya, dans le nord. Le cinquième a été tué accidentellement par l'explosion d'une grenade à main qu'il tenait à Bureij (centre), selon des témoins.
Par ailleurs, un sixième Palestinien a été tué vendredi, en Cisjordanie occupée par des tirs israéliens lors d'affrontements vendredi, a rapporté le ministère de la Santé à Ramallah.
L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire sur les quatre Palestiniens tués à Khan Younès et Jabaliya, mais elle a indiqué que quelque 16.000 manifestants palestiniens s’étaient rassemblés le long de la barrière "brûlant des pneus et lançant des engins explosifs" sur les soldats.
Selon son porte-parole, les troupes israéliennes ont "répondu avec des moyens anti-émeute."
Des hélicoptères et des avions de l'armée israélienne ont ensuite ciblé des bases du Hamas dans le nord de Gaza sans faire de blessés, selon l'armée et des témoins.
Depuis le 30 mars, les abords de la barrière entre la bande de Gaza et Israël sont le théâtre d'une vaste mobilisation contre le blocus imposé depuis plus de dix ans à la bande de Gaza par l'Etat hébreu.
Les Palestiniens réclament aussi le droit de revenir sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël en 1948.
Au moins 212 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de ces manifestations, la plupart lors des protestations le long de la frontière, et d'autres dans des frappes de chars ou de l'aviation israélienne selon un décompte de l'AFP. Un soldat israélien a également été tué.
Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza d'orchestrer ces incidents.
L'Etat hébreu et le Hamas se sont livré trois guerres depuis 2008 et observent un cessez-le-feu régulièrement remis en cause depuis le conflit de 2014.
- Un accord de trêve en péril? -
Ces violences pourraient mettre en péril l'espoir d'un accord mettant fin à des mois de manifestations et de heurts.
L'ONU et l'Egypte s'emploient depuis des semaines à tenter de forger une trêve durable entre l'Etat hébreu et le Hamas, dans un contexte de crainte d'une nouvelle guerre. En échange du calme, le blocus pourrait être allégé.
Le 17 octobre, l'aviation israélienne avait lancé des raids dans la bande de Gaza en réponse à des tirs de roquettes, laissant craindre une hausse des tensions entre Israël et les groupes armés palestiniens, dont le Hamas.
Le quotidien Al-Hayat a rapporté vendredi qu'un accord avait été trouvé, ce que le Hamas a toutefois nié tout en affirmant à l'AFP "s'attendre à trouver un accord très bientôt".
Israël a rouvert, cette semaine, les points de passage avec la bande de Gaza, et autorisé la reprise de livraisons de fioul payé par le Qatar dans l'enclave, interrompues le 12 octobre par l'Etat hébreu à la suite de violences meurtrières qui ont tué sept Palestiniens.
En Cisjordanie occupée par Israël, un Palestinien de 33 ans a été tué lors d'affrontements vendredi avec de soldats israéliens dans un village palestinien, selon le ministère de la Santé à Ramallah.
Selon des témoins, les heurts ont débuté lorsque des colons israéliens sont arrivés pour visiter un site proche du village d'al-Mazraa al-Gharbiya et des Palestiniens leur ont alors jeté des pierres. Les forces de sécurités israéliennes sont ensuite intervenues, tirant des gaz lacrymogènes et des balles réelles en direction des Palestiniens. L'armée a affirmé avoir riposté aux protestataires "avec des moyens anti-émeute."
Les cinq hommes, âgés de 19 à 27 ans, ont été tués dans des incidents séparés lors d'un nouveau vendredi de contestation dans la bande de Gaza le long de la barrière israélienne, selon le porte-parole du ministère, Achraf al-Qodra.
Trois d'entre eux ont été tués par des tirs israéliens à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien et un quatrième à Jabaliya, dans le nord. Le cinquième a été tué accidentellement par l'explosion d'une grenade à main qu'il tenait à Bureij (centre), selon des témoins.
Par ailleurs, un sixième Palestinien a été tué vendredi, en Cisjordanie occupée par des tirs israéliens lors d'affrontements vendredi, a rapporté le ministère de la Santé à Ramallah.
L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire sur les quatre Palestiniens tués à Khan Younès et Jabaliya, mais elle a indiqué que quelque 16.000 manifestants palestiniens s’étaient rassemblés le long de la barrière "brûlant des pneus et lançant des engins explosifs" sur les soldats.
Selon son porte-parole, les troupes israéliennes ont "répondu avec des moyens anti-émeute."
Des hélicoptères et des avions de l'armée israélienne ont ensuite ciblé des bases du Hamas dans le nord de Gaza sans faire de blessés, selon l'armée et des témoins.
Depuis le 30 mars, les abords de la barrière entre la bande de Gaza et Israël sont le théâtre d'une vaste mobilisation contre le blocus imposé depuis plus de dix ans à la bande de Gaza par l'Etat hébreu.
Les Palestiniens réclament aussi le droit de revenir sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël en 1948.
Au moins 212 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de ces manifestations, la plupart lors des protestations le long de la frontière, et d'autres dans des frappes de chars ou de l'aviation israélienne selon un décompte de l'AFP. Un soldat israélien a également été tué.
Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza d'orchestrer ces incidents.
Une femme court, un drapeau palestinien à la main, lors de heurts à la frontière de la bande de Gaza avec Israël, le 26 octobre 2018 / © AFP / MAHMUD HAMS
- Un accord de trêve en péril? -
Ces violences pourraient mettre en péril l'espoir d'un accord mettant fin à des mois de manifestations et de heurts.
L'ONU et l'Egypte s'emploient depuis des semaines à tenter de forger une trêve durable entre l'Etat hébreu et le Hamas, dans un contexte de crainte d'une nouvelle guerre. En échange du calme, le blocus pourrait être allégé.
Le 17 octobre, l'aviation israélienne avait lancé des raids dans la bande de Gaza en réponse à des tirs de roquettes, laissant craindre une hausse des tensions entre Israël et les groupes armés palestiniens, dont le Hamas.
Le quotidien Al-Hayat a rapporté vendredi qu'un accord avait été trouvé, ce que le Hamas a toutefois nié tout en affirmant à l'AFP "s'attendre à trouver un accord très bientôt".
Israël a rouvert, cette semaine, les points de passage avec la bande de Gaza, et autorisé la reprise de livraisons de fioul payé par le Qatar dans l'enclave, interrompues le 12 octobre par l'Etat hébreu à la suite de violences meurtrières qui ont tué sept Palestiniens.
En Cisjordanie occupée par Israël, un Palestinien de 33 ans a été tué lors d'affrontements vendredi avec de soldats israéliens dans un village palestinien, selon le ministère de la Santé à Ramallah.
Selon des témoins, les heurts ont débuté lorsque des colons israéliens sont arrivés pour visiter un site proche du village d'al-Mazraa al-Gharbiya et des Palestiniens leur ont alors jeté des pierres. Les forces de sécurités israéliennes sont ensuite intervenues, tirant des gaz lacrymogènes et des balles réelles en direction des Palestiniens. L'armée a affirmé avoir riposté aux protestataires "avec des moyens anti-émeute."