Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a déploré un nouveau massacre perpétré par l'armée israélienne au soir de ce samedi, avec 73 civils palestiniens tués et des dizaines d'autres blessés et portés disparus, dont la plupart sont des femmes et des enfants. Les tueries sont survenues dans la zone du projet Beit Lahia qui fait partie du gouvernorat du Nord de la bande de Gaza.
Le massacre survient en ce quinzième jour de la guerre d’extermination et de famine que l’armée israélienne poursuit dans le nord de Gaza, et ce, quelques heures après la coupure des communications et de l'Internet dans la région par Tel Aviv.
Le bureau des médias du gouvernement gazaoui a déclaré par voie de communiqué que "L’armée d’occupation israélienne poursuit clairement sa guerre de nettoyage ethnique, d’éradication et d’extermination, cette fois dans le projet de Beit Lahia, dans le gouvernorat du Nord dans la bande de Gaza".
La même source a ajouté qu'il s'agissait d'un "horrible massacre qui a, jusqu'à présent, coûté la vie à 73 martyrs et a fait des dizaines de blessés et de disparus, dont la majorité est composée de femmes et d'enfants, après avoir bombardé depuis les airs des places résidentielles peuplées de civils".
En violation d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son offensive meurtrière contre la bande de Gaza, et ce, depuis l'attaque du Hamas contre Israël en date du 7 octobre 2023.
L’offensive israélienne a causé le déplacement de la quasi-totalité de toute la population du territoire, sur fond d'un état de siège permanent qui a causé de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Les efforts de médiation menés par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas ont échoué à cause du refus obstiné du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, de mettre fin à la guerre.
Israël comparait également devant la Cour internationale de justice pour des accusations de génocide en raison de ses agissements dans la bande de Gaza. [AA]