Sept Palestiniens ont été tués et 12 blessés lundi dans la destruction à l'explosif par Israël d'un tunnel reliant la bande de Gaza à son territoire, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle l'enclave.
Deux des hommes tués faisaient partie de la branche armée du Hamas tandis que les cinq autres étaient des membres présumés du Jihad islamique, un groupe radical allié au Hamas, ont confirmé les deux groupes.
Plus tôt, un porte-parole de l'armée israélienne avait annoncé qu'un "tunnel terroriste" qui menait dans le sud d'Israël depuis la zone de Khan Younes avait été "neutralisé".
Selon lui, il a été détruit à l'explosif en territoire israélien, à deux km du village de Kissoufim. Cette galerie, qui était encore en construction et n'avait pas d'ouverture en territoire israélien, était surveillée par l'armée depuis "un certain temps".
Il a précisé ne pas pouvoir confirmer s'il s'agissait d’un tunnel du Hamas mais affirmé qu'il tenait le mouvement islamiste pour "responsable" de sa construction.
Le Hamas a qualifié dans un communiqué l'incident de "dangereuse escalade". Il n'a pas directement appelé à réagir mais a affirmé que "la résistance à l'occupation (...) est le droit du peuple" palestinien.
Le Jihad islamique a lui affirmé dans un communiqué que les tunnels étaient "un élément de la politique de dissuasion pour défendre le peuple palestinien".
Plus tôt, le porte-parole de l'armée israélienne avait affirmé que l'Etat hébreu ne tenait pas à "une escalade" mais était "prête à un éventail de scénarios".
- 'Menace des tunnels' -
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de son côté indiqué dans un communiqué qu'Israël "mettait au point une technologie innovante pour gérer la menace des tunnels". "Quiconque cherchera à nous faire du mal sera frappé", a-t-il ajouté.
En avril 2016, l'armée israélienne avait affirmé avoir détruit un tunnel similaire d'infiltration en territoire israélien.
Il s'agissait alors du premier incident du genre depuis la guerre dévastatrice de l'été 2014, lors de laquelle le Hamas avait eu recours aux tunnels pour mener des attaques en Israël.
A l'époque, Israël avait justifié son opération militaire contre la bande de Gaza par la volonté de faire cesser les tirs de roquettes sur son territoire mais aussi de détruire ces tunnels creusés sous l'enclave palestinienne.
L'opération israélienne avait fait 2.251 morts dont 551 enfants côté palestinien selon l’ONU, et 74 morts côté israélien, dont 68 soldats.
Fin 2016, une enquête interne de l'armée israélienne avait estimé que l'Etat hébreu n'était pas préparé à la menace des tunnels utilisés par le Hamas à l'été 2014, donnant du crédit à des reproches en ce sens formulés contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
D'autres tunnels sont par ailleurs utilisés dans Gaza à des fins de contrebande avec l'Egypte.
L'enclave est soumise depuis une décennie à un vigoureux blocus israélien et depuis des années à la fermeture quasiment permanente de sa frontière avec l'Egypte.
Deux des hommes tués faisaient partie de la branche armée du Hamas tandis que les cinq autres étaient des membres présumés du Jihad islamique, un groupe radical allié au Hamas, ont confirmé les deux groupes.
Plus tôt, un porte-parole de l'armée israélienne avait annoncé qu'un "tunnel terroriste" qui menait dans le sud d'Israël depuis la zone de Khan Younes avait été "neutralisé".
Selon lui, il a été détruit à l'explosif en territoire israélien, à deux km du village de Kissoufim. Cette galerie, qui était encore en construction et n'avait pas d'ouverture en territoire israélien, était surveillée par l'armée depuis "un certain temps".
Il a précisé ne pas pouvoir confirmer s'il s'agissait d’un tunnel du Hamas mais affirmé qu'il tenait le mouvement islamiste pour "responsable" de sa construction.
Le Hamas a qualifié dans un communiqué l'incident de "dangereuse escalade". Il n'a pas directement appelé à réagir mais a affirmé que "la résistance à l'occupation (...) est le droit du peuple" palestinien.
Le Jihad islamique a lui affirmé dans un communiqué que les tunnels étaient "un élément de la politique de dissuasion pour défendre le peuple palestinien".
Plus tôt, le porte-parole de l'armée israélienne avait affirmé que l'Etat hébreu ne tenait pas à "une escalade" mais était "prête à un éventail de scénarios".
- 'Menace des tunnels' -
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de son côté indiqué dans un communiqué qu'Israël "mettait au point une technologie innovante pour gérer la menace des tunnels". "Quiconque cherchera à nous faire du mal sera frappé", a-t-il ajouté.
En avril 2016, l'armée israélienne avait affirmé avoir détruit un tunnel similaire d'infiltration en territoire israélien.
Il s'agissait alors du premier incident du genre depuis la guerre dévastatrice de l'été 2014, lors de laquelle le Hamas avait eu recours aux tunnels pour mener des attaques en Israël.
A l'époque, Israël avait justifié son opération militaire contre la bande de Gaza par la volonté de faire cesser les tirs de roquettes sur son territoire mais aussi de détruire ces tunnels creusés sous l'enclave palestinienne.
L'opération israélienne avait fait 2.251 morts dont 551 enfants côté palestinien selon l’ONU, et 74 morts côté israélien, dont 68 soldats.
Fin 2016, une enquête interne de l'armée israélienne avait estimé que l'Etat hébreu n'était pas préparé à la menace des tunnels utilisés par le Hamas à l'été 2014, donnant du crédit à des reproches en ce sens formulés contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
D'autres tunnels sont par ailleurs utilisés dans Gaza à des fins de contrebande avec l'Egypte.
L'enclave est soumise depuis une décennie à un vigoureux blocus israélien et depuis des années à la fermeture quasiment permanente de sa frontière avec l'Egypte.