Genève - Le consortium contrôlé par Glencore et le fonds souverain du Qatar ont annoncé lundi avoir conclu un accord pour céder pour quelque 7,8 milliards d'euros 14,16% du capital du géant semi-public russe du pétrole Rosneft au conglomérat privé chinois CEFC.
La vente des participations devrait rapporter un peu plus de 3,9 milliards d'euros, auxquels s'ajoutera la contre-valeur en euros de quelque 4,58 milliards de dollars (3,9 milliards d'euros au cours actuel) "au cours moyen des cinq jours précédant la date du paiement", a expliqué le groupe de négoce des matières premières, dans un communiqué.
La vente avait été annoncée le 8 septembre mais son prix n'avait pas été précisé.
Le produit de la vente servira "principalement" à rembourser le financement octroyé lors de l'acquisition initiale remontant à décembre 2016, "principalement" auprès du groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo et de "plusieurs banques russes", a détaillé Glencore.
Après la finalisation de la transaction, dont la formalisation reste soumise à l'obtention des régulateurs, les parts de Glencore et de QIA dans Rosneft devraient être ramenées à respectivement quelque 0,5 et 4,7%, comme annoncé en décembre 2016, souligne le communiqué.
Fin 2016, le Kremlin avait annoncé la vente par l'Etat russe de 19,5% du capital de Rosneft à ce consortium, détenu à parité par Glencore et le fonds souverain du Qatar QIA, pour plus de dix milliards d'euros.
Cette opération visait à renflouer le budget russe mis en difficulté par l'effondrement des prix de hydrocarbures. Mais son financement s'était révélé difficile en raison de sa taille mais aussi parce que le groupe se trouve sous sanctions occidentales à cause de la crise ukrainienne. Une grande partie de la transaction avait été financée à crédit.
Basée à Shanghai et spécialisée dans les services énergétiques et la finance, CEFC est l'une des plus importantes sociétés privées en Chine. Elle a investi notamment ces dernières années en République tchèque dans des médias, le transport aérien ou encore le club de football du Slavia Prague.
Outre l'Etat (50%) et désormais CEFC, l'autre gros actionnaire de Rosneft est BP avec près de 20%.
La vente des participations devrait rapporter un peu plus de 3,9 milliards d'euros, auxquels s'ajoutera la contre-valeur en euros de quelque 4,58 milliards de dollars (3,9 milliards d'euros au cours actuel) "au cours moyen des cinq jours précédant la date du paiement", a expliqué le groupe de négoce des matières premières, dans un communiqué.
La vente avait été annoncée le 8 septembre mais son prix n'avait pas été précisé.
Le produit de la vente servira "principalement" à rembourser le financement octroyé lors de l'acquisition initiale remontant à décembre 2016, "principalement" auprès du groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo et de "plusieurs banques russes", a détaillé Glencore.
Après la finalisation de la transaction, dont la formalisation reste soumise à l'obtention des régulateurs, les parts de Glencore et de QIA dans Rosneft devraient être ramenées à respectivement quelque 0,5 et 4,7%, comme annoncé en décembre 2016, souligne le communiqué.
Fin 2016, le Kremlin avait annoncé la vente par l'Etat russe de 19,5% du capital de Rosneft à ce consortium, détenu à parité par Glencore et le fonds souverain du Qatar QIA, pour plus de dix milliards d'euros.
Cette opération visait à renflouer le budget russe mis en difficulté par l'effondrement des prix de hydrocarbures. Mais son financement s'était révélé difficile en raison de sa taille mais aussi parce que le groupe se trouve sous sanctions occidentales à cause de la crise ukrainienne. Une grande partie de la transaction avait été financée à crédit.
Basée à Shanghai et spécialisée dans les services énergétiques et la finance, CEFC est l'une des plus importantes sociétés privées en Chine. Elle a investi notamment ces dernières années en République tchèque dans des médias, le transport aérien ou encore le club de football du Slavia Prague.
Outre l'Etat (50%) et désormais CEFC, l'autre gros actionnaire de Rosneft est BP avec près de 20%.