Le chef opérationnel du groupe extrémiste de gauche grec 17 Novembre (17-N), est retourné samedi en prison après une permission de sortie de 48 heures, critiquée par l'opposition en Grèce, mais aussi par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Turquie, a appris l'AFP de source judiciaire.
Dimitris Koufontinas, 59 ans, responsable de 23 assassinats entre 1975 et 2000, est retourné à la prison de Korydallos 90 minutes avant l'heure limité fixée pour sa permission, sa première en quinze ans.
Ancien mathématicien et apiculteur, il s'était rendu en septembre 2002, deux mois après l'arrestation de la plupart de ses camarades et est sous le coup de onze condamnations à perpétuité.
"Toute permission accordée à Koufontinas est incompréhensible, non seulement pour les actions atroces commises contre la démocratie mais aussi parce qu'il ne s'est pas repenti et reste le dirigeant idéologique de la nouvelle génération des terroristes", aavait tweeté Kyriakos Mitsotakis, chef du parti d'opposition de droite Nouvelle-Démocratie (ND).
Koufontinas a assumé publiquement "la responsabilité politique" des actions du 17-N, meurtres et attentats visant des personnalités grecques et étrangères. Le groupe était né juste après la dictature des colonels (1967-1974).
Parmi les victimes du 17-N figurent des membres d'ambassades étrangères, notamment cinq Américains.
Publiant sur Twitter la photo d'une plaque à leur mémoire, l'ambassadeur des Etats-Unis en Grèce Geoffrey Pyatt, a vivement réagi : "nos démocraties reposent sur des institutions judiciaires indépendantes" mais la permission accordée jeudi "porte atteinte" à la mémoire des victimes et à leurs familles.
"Je joins ma voix à l'ensemble de la classe politique grecque qui déplore la décision (...) de libérer un terroriste reconnu coupable, un meurtrier et un leader du N-17", a-t-il tweeté.
L'ambassadeur de Grande-Bretagne Kate Smith a fait état à son tour sur Twitter de la "profonde déception" de son pays alors qu'un attaché militaire de l'ambassade avait été la dernière victime du groupe en 2000.
"Il est impossible de comprendre comment un terroriste qui a ôté la vie de plusieurs de nos diplomates a pu bénéficier d'un tel aménagement", a dénoncé pour sa part le ministère turc des Affaires étrangères.
N-17 a tué deux membres de l'ambassade de Turquie à Athènes et tenté d'en assassiner un troisième en 1991 et 1994.
Un homme de main du N-17, Christodoulos Xiros, avait aussi obtenu une permission en 2014 et avait disparu dans la nature avant d'être arrêté quelques mois plus tard. (AFP)
Dimitris Koufontinas, 59 ans, responsable de 23 assassinats entre 1975 et 2000, est retourné à la prison de Korydallos 90 minutes avant l'heure limité fixée pour sa permission, sa première en quinze ans.
Ancien mathématicien et apiculteur, il s'était rendu en septembre 2002, deux mois après l'arrestation de la plupart de ses camarades et est sous le coup de onze condamnations à perpétuité.
"Toute permission accordée à Koufontinas est incompréhensible, non seulement pour les actions atroces commises contre la démocratie mais aussi parce qu'il ne s'est pas repenti et reste le dirigeant idéologique de la nouvelle génération des terroristes", aavait tweeté Kyriakos Mitsotakis, chef du parti d'opposition de droite Nouvelle-Démocratie (ND).
Koufontinas a assumé publiquement "la responsabilité politique" des actions du 17-N, meurtres et attentats visant des personnalités grecques et étrangères. Le groupe était né juste après la dictature des colonels (1967-1974).
Parmi les victimes du 17-N figurent des membres d'ambassades étrangères, notamment cinq Américains.
Publiant sur Twitter la photo d'une plaque à leur mémoire, l'ambassadeur des Etats-Unis en Grèce Geoffrey Pyatt, a vivement réagi : "nos démocraties reposent sur des institutions judiciaires indépendantes" mais la permission accordée jeudi "porte atteinte" à la mémoire des victimes et à leurs familles.
"Je joins ma voix à l'ensemble de la classe politique grecque qui déplore la décision (...) de libérer un terroriste reconnu coupable, un meurtrier et un leader du N-17", a-t-il tweeté.
L'ambassadeur de Grande-Bretagne Kate Smith a fait état à son tour sur Twitter de la "profonde déception" de son pays alors qu'un attaché militaire de l'ambassade avait été la dernière victime du groupe en 2000.
"Il est impossible de comprendre comment un terroriste qui a ôté la vie de plusieurs de nos diplomates a pu bénéficier d'un tel aménagement", a dénoncé pour sa part le ministère turc des Affaires étrangères.
N-17 a tué deux membres de l'ambassade de Turquie à Athènes et tenté d'en assassiner un troisième en 1991 et 1994.
Un homme de main du N-17, Christodoulos Xiros, avait aussi obtenu une permission en 2014 et avait disparu dans la nature avant d'être arrêté quelques mois plus tard. (AFP)