Les leaders du Syndicat des travailleurs de la justice
Plusieurs mois se sont écoulés depuis le démarrage de la grève du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST). Cette grève déclenchée, au moment où les Sénégalais venaient de finir trois (3) mois de confinement sans activités judiciaires, prolonge la privation des justiciables d’actes essentiels dans leur vie de tous les jours. Elle prive également plusieurs entreprises de décisions du juge pour le bon déroulement de leurs activités et en général pour le Développement du pays.
Durant cette période pénible que traverse la Nation sénégalaise, toutes les forces vives de ce pays devraient au moins observer une trêve pour tout mouvement qui pourrait provoquer un ralentissement de la Fonction publique et de celle privée pour la relance de notre économie et la reconstitution de notre tissu social affaibli. C’est un moment durant lequel les populations (dans leur majorité) ont besoin d’être accompagnées pour sortir des lourds effets de la pandémie dans leurs activités quotidiennes, y compris celles les menant auprès des juridictions de ce pays.
Quoique contenant des points légitimes (syndicat), la plateforme revendicative, dans certains de ses aspects, appelle sérieusement à des discussions pour sauver le model d’administration cohérent et équitable dans la répartition des rôles dont le pays dispose.
Il faut protéger les populations à revenus faibles recourant quotidiennement aux services de la justice ainsi que les entreprises (relance de l’économie et « Doing Business » obligent !).
C’est la raison pour laquelle nous recommandons :
À l’État :
1). de prendre ses responsabilités pour un fonctionnement intégral, régulier et rapide du système judiciaire sénégalais en paralysie suite à cette grève ;
2). de repenser le mécanisme actuel de prise en charge rapide et de gestion des crises syndicales en rapport avec le ministère en charge du Travail, le ministère en charge de la Fonction publique, le Haut Conseil du Dialogue Social et les ministères techniques dont les secteurs seront concernés. Les centrales syndicales pourront jouer un rôle important dans la formulation de propositions d’un nouveau mécanisme ;
3). de faciliter la mise en place d’une commission (ministère en charge de la Fonction publique, ministère en charge du Travail, ministère en charge de la Justice, Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), Centrale syndicale d’affiliation – UNSAS -, Société civile…) qui aura en charge la relecture de certains textes dont les contenus font l’objet de revendications du syndicat en proposant des contenus réalisables et sérieux qui soient en faveur des intérêts du Justiciable (le citoyen et l’entreprise).
Au Syndicat :
4). d’adopter une stratégie de lutte qui prenne en compte le renforcement de la crédibilité du mouvement syndical sénégalais et la préservation des intérêts des populations démunies et des entreprises durant cette période difficile ;
5). d’accepter le principe de mise en place d’une commission de dialogue, de relecture et de propositions de textes en prenant part aux travaux de celle-ci pour une sortie rapide de crise ;
6). de lever le mot d’ordre pour une trêve syndicale studieuse permettant un bon déroulement des travaux de la commission. Ceci pourrait aussi susciter une réflexion assez riche au niveau de la base pour consolider ses acquis.
Nous appelons les autres syndicats de la justice à se joindre à toutes les forces institutionnelles, collectives et individuelles qui mènent la médiation pour la reprise des activités des greffes mais plus encore pour un système judiciaire renforcé et au service exclusif du développement économique et social du Sénégal.
Le Président du Conseil d’administration
Amacodou DIOUF
Durant cette période pénible que traverse la Nation sénégalaise, toutes les forces vives de ce pays devraient au moins observer une trêve pour tout mouvement qui pourrait provoquer un ralentissement de la Fonction publique et de celle privée pour la relance de notre économie et la reconstitution de notre tissu social affaibli. C’est un moment durant lequel les populations (dans leur majorité) ont besoin d’être accompagnées pour sortir des lourds effets de la pandémie dans leurs activités quotidiennes, y compris celles les menant auprès des juridictions de ce pays.
Quoique contenant des points légitimes (syndicat), la plateforme revendicative, dans certains de ses aspects, appelle sérieusement à des discussions pour sauver le model d’administration cohérent et équitable dans la répartition des rôles dont le pays dispose.
Il faut protéger les populations à revenus faibles recourant quotidiennement aux services de la justice ainsi que les entreprises (relance de l’économie et « Doing Business » obligent !).
C’est la raison pour laquelle nous recommandons :
À l’État :
1). de prendre ses responsabilités pour un fonctionnement intégral, régulier et rapide du système judiciaire sénégalais en paralysie suite à cette grève ;
2). de repenser le mécanisme actuel de prise en charge rapide et de gestion des crises syndicales en rapport avec le ministère en charge du Travail, le ministère en charge de la Fonction publique, le Haut Conseil du Dialogue Social et les ministères techniques dont les secteurs seront concernés. Les centrales syndicales pourront jouer un rôle important dans la formulation de propositions d’un nouveau mécanisme ;
3). de faciliter la mise en place d’une commission (ministère en charge de la Fonction publique, ministère en charge du Travail, ministère en charge de la Justice, Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), Centrale syndicale d’affiliation – UNSAS -, Société civile…) qui aura en charge la relecture de certains textes dont les contenus font l’objet de revendications du syndicat en proposant des contenus réalisables et sérieux qui soient en faveur des intérêts du Justiciable (le citoyen et l’entreprise).
Au Syndicat :
4). d’adopter une stratégie de lutte qui prenne en compte le renforcement de la crédibilité du mouvement syndical sénégalais et la préservation des intérêts des populations démunies et des entreprises durant cette période difficile ;
5). d’accepter le principe de mise en place d’une commission de dialogue, de relecture et de propositions de textes en prenant part aux travaux de celle-ci pour une sortie rapide de crise ;
6). de lever le mot d’ordre pour une trêve syndicale studieuse permettant un bon déroulement des travaux de la commission. Ceci pourrait aussi susciter une réflexion assez riche au niveau de la base pour consolider ses acquis.
Nous appelons les autres syndicats de la justice à se joindre à toutes les forces institutionnelles, collectives et individuelles qui mènent la médiation pour la reprise des activités des greffes mais plus encore pour un système judiciaire renforcé et au service exclusif du développement économique et social du Sénégal.
Le Président du Conseil d’administration
Amacodou DIOUF