Bill Burns, le directeur de la CIA
Le président russe Vladimir Poutine est déterminé à poursuivre la guerre en Ukraine mais la CIA, principale agence de renseignement américaine, ne perçoit aucune indication que la Russie se prépare à utiliser des armes nucléaires tactiques dans ce conflit, a déclaré son directeur Bill Burns samedi.
Le président Poutine est « dans un état d’esprit tel qu’il ne pense pas pouvoir se permettre de perdre » et pense « que redoubler d’efforts lui permettra de progresser », a-t-il affirmé lors d’une conférence organisée par le journal Financial Times à Washington.
La résistance des Ukrainiens ne l’a pour l’instant pas découragé, « parce qu’il a tellement misé sur les choix qu’il a faits pour lancer cette invasion », a poursuivi M. Burns.
Néanmoins la CIA ne voit à ce stade pas « de preuve concrète montrant que la Russie prépare le déploiement ou même l’utilisation potentielle d’armes nucléaires tactiques », selon lui.
« Étant donné les déclarations va-t-en-guerre que […] nous avons entendues de la part des dirigeants russes, nous ne pouvons pas prendre ces possibilités à la légère », a-t-il ajouté, précisant que son agence restait « très concentrée » sur cette question.
La Russie avait placé en état d’alerte ses forces de dissuasion, y compris les armes nucléaires, peu après le début de l’invasion de l’Ukraine le 24 février. Vladimir Poutine a aussi formulé des menaces à peine voilées, laissant entendre qu’il était prêt à déployer ces armes nucléaires tactiques.
Le maître du Kremlin a promis une réponse « rapide et foudroyante » en cas d’intervention extérieure dans le conflit.
La Russie dispose de nombreuses armes nucléaires tactiques, d’une puissance inférieure à la bombe d’Hiroshima, conformément à sa doctrine « escalade-désescalade » qui consisterait à faire usage en premier lieu d’une arme nucléaire de faible puissance pour reprendre l’avantage en cas de conflit conventionnel avec les Occidentaux. (AFP)
Le président Poutine est « dans un état d’esprit tel qu’il ne pense pas pouvoir se permettre de perdre » et pense « que redoubler d’efforts lui permettra de progresser », a-t-il affirmé lors d’une conférence organisée par le journal Financial Times à Washington.
La résistance des Ukrainiens ne l’a pour l’instant pas découragé, « parce qu’il a tellement misé sur les choix qu’il a faits pour lancer cette invasion », a poursuivi M. Burns.
Néanmoins la CIA ne voit à ce stade pas « de preuve concrète montrant que la Russie prépare le déploiement ou même l’utilisation potentielle d’armes nucléaires tactiques », selon lui.
« Étant donné les déclarations va-t-en-guerre que […] nous avons entendues de la part des dirigeants russes, nous ne pouvons pas prendre ces possibilités à la légère », a-t-il ajouté, précisant que son agence restait « très concentrée » sur cette question.
La Russie avait placé en état d’alerte ses forces de dissuasion, y compris les armes nucléaires, peu après le début de l’invasion de l’Ukraine le 24 février. Vladimir Poutine a aussi formulé des menaces à peine voilées, laissant entendre qu’il était prêt à déployer ces armes nucléaires tactiques.
Le maître du Kremlin a promis une réponse « rapide et foudroyante » en cas d’intervention extérieure dans le conflit.
La Russie dispose de nombreuses armes nucléaires tactiques, d’une puissance inférieure à la bombe d’Hiroshima, conformément à sa doctrine « escalade-désescalade » qui consisterait à faire usage en premier lieu d’une arme nucléaire de faible puissance pour reprendre l’avantage en cas de conflit conventionnel avec les Occidentaux. (AFP)