Le premier ministre Nuno Gomes Nabiam
Cette mission était censée aider à sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le pays depuis la présidentielle de fin décembre. Le gouvernement sortant estime être le seul gouvernement légal. La mission de juristes ouest-africains devait aider à trouver une solution au bras de fer. Mais pour l'autre gouvernement, nommé par Umaro Sissoco Embalo, elle n'était « pas la bienvenue ».
Changement de programme : les experts de la Cédéao n'ont finalement pas posé le pied à Bissau. L'organisation ouest-africaine avait annoncé leur arrivée dans une lettre adressée au « Premier ministre » Aristide Gomes. Mais ce dimanche, le gouvernement de Nuno Nabiam, Premier ministre nommé par Umaro Sissoco Embalo, a publié une « note de protestation » très claire : il dénonce « une ingérence », une « atteinte à la souveraineté » de la Guinée Bissau.
Il affirme aussi qu'aucune délégation ne sera reçue « sans concertation préalable », et qu'il n'est pas question d'accepter la venue « de techniciens ivoiriens », la Côte d'ivoire ayant - selon lui - une « posture ambiguë » dans cette crise. En réponse, le représentant spécial de la Cédéao a donc annulé la mission d'experts, et précise qu'elle comprenait trois spécialistes du Bénin, du Mali, et du Burkina Faso. (RFI)
Changement de programme : les experts de la Cédéao n'ont finalement pas posé le pied à Bissau. L'organisation ouest-africaine avait annoncé leur arrivée dans une lettre adressée au « Premier ministre » Aristide Gomes. Mais ce dimanche, le gouvernement de Nuno Nabiam, Premier ministre nommé par Umaro Sissoco Embalo, a publié une « note de protestation » très claire : il dénonce « une ingérence », une « atteinte à la souveraineté » de la Guinée Bissau.
Il affirme aussi qu'aucune délégation ne sera reçue « sans concertation préalable », et qu'il n'est pas question d'accepter la venue « de techniciens ivoiriens », la Côte d'ivoire ayant - selon lui - une « posture ambiguë » dans cette crise. En réponse, le représentant spécial de la Cédéao a donc annulé la mission d'experts, et précise qu'elle comprenait trois spécialistes du Bénin, du Mali, et du Burkina Faso. (RFI)