Après de longs tâtonnements sur les résultats de la présidentielle en Guinée-Bissau, l’organisation des États ouest-africains (Cedeao), garante de la paix dans ce pays depuis le coup d’État de 2012, se convertit à la «realpolitik» et offre à Umaro Sissoco Embalo une légitimité qui relance la confrontation entre acteurs politiques bissau-guinéens.
D’habitude si réactif sur son compte Twitter, Umaro Sissoco Embalo est cette fois resté muet. L’acte de reddition de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) reconnaissant la validité de son élection du 29 décembre 2019 à la présidence bissau-guinéenne semble le laisser de marbre. Mais il en parle à sa façon, en rapportant à grande échelle les réactions relatives au communiqué publié le 23 avril par l’organisation communautaire ouest-africaine qui lui reconnaît une légitimité.