Le président Alpha Condé, lors de son investiture en décembre dernier.
Deux mois après leur arrestation – qualifiée « d’arbitraire » par des défenseurs des droits humains – en marge des manifestations contestant, sur le fond et la forme, la victoire d’Alpha Condé à la présidentielle du 18 octobre, plusieurs centaines de personnes dont quelques personnalités de l’opposition et des dizaines de Guinéens mineurs croupissent toujours en prison. Vendredi 8 janvier, ils attendaient toujours d’être entendus par un juge.
La réélection d’Alpha Condé pour un troisième mandat, rendue possible par l’adoption à la hussarde d’une nouvelle Constitution, est intervenue au terme d’un processus long de plusieurs mois marqué par des éclats de violences meurtrières.
« Depuis le début de la contestation, en octobre 2019, la stratégie d’intimidation du pouvoir n’a cessé de se radicaliser », dénonce Abdourahmane Sanoh, coordinateur national du Front national de défense de la Constitution (FNDC), large mouvement réunissant partis d’opposition, syndicats et mouvements de la société civile opposés au troisième mandat. (Le Monde)
La réélection d’Alpha Condé pour un troisième mandat, rendue possible par l’adoption à la hussarde d’une nouvelle Constitution, est intervenue au terme d’un processus long de plusieurs mois marqué par des éclats de violences meurtrières.
« Depuis le début de la contestation, en octobre 2019, la stratégie d’intimidation du pouvoir n’a cessé de se radicaliser », dénonce Abdourahmane Sanoh, coordinateur national du Front national de défense de la Constitution (FNDC), large mouvement réunissant partis d’opposition, syndicats et mouvements de la société civile opposés au troisième mandat. (Le Monde)