Les autorités guinéennes ont décidé mercredi d’interdire des manifestations contre le président Alpha Condé prévues jeudi par l’opposition, qui a appelé à maintenir les protestations.
La situation est tendue en Guinée, quelques jours après le report par son chef d’Etat d’un référendum constitutionnel controversé et d’élections législatives qui devaient se tenir le 1er mars.
« La marche prévue est interdite », a écrit Seydouba Sacko, maire d’une commune de Conakry, dans une note adressée au Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un collectif de partis et d’organisations de la société civile opposé au projet prêté au président Condé, élu en 2010 et réélu en 2015, de briguer un troisième mandat à la fin de l’année.
M. Sacko, maire de Matoto, s’exprimait au nom de toutes les communes devant être traversées par la manifestation, qui devait emprunter l’autoroute Fidel Castro.
L’opposition entend maintenir la pression, après plus de quatre mois d’une contestation qui a coûté la vie à au moins 30 civils et un gendarme.
Le président Condé a annoncé vendredi un « léger report » du double scrutin, après de vives critiques sur le fichier électoral, estimant toutefois qu’il ne devait pas être de plus de deux semaines.
La marche, « qui devait être perçue comme une expression de la bonne foi du FNDC, a reçu une fin de non-recevoir. Cette attitude prouve à suffisance que M. Alpha Condé et ses sbires persistent dans leur logique de confrontation et de violence contre le FNDC », a réagi le collectif.
Il a appelé à braver l’interdiction en prenant part à des marches séparées dans les communes de Conakry et dans une vingtaine de villes, ont indiqué à l’AFP plusieurs de ses responsables.
M. Sacko a justifié l’interdiction par la préparation de la Journée internationale des droits des femmes (dimanche) et par « la présence d’une délégation de la Cédéao ».
Le président Condé a fait appel à une mission d’experts électoraux de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour aider à « établir un fichier électoral fiable et créer les conditions d’un scrutin crédible, libre et transparent », selon les autorités guinéennes.
L’organisation internationale de la Francophonie (OIF) a jugé « problématiques » près de 2,5 millions de noms d’électeurs figurant sur les listes, avec des doublons et la présence de défunts.
L’opposition dénonce toutefois la présence parmi les experts de la Cédéao de personnes qu’elle juge proches du pouvoir guinéen.
La situation est tendue en Guinée, quelques jours après le report par son chef d’Etat d’un référendum constitutionnel controversé et d’élections législatives qui devaient se tenir le 1er mars.
« La marche prévue est interdite », a écrit Seydouba Sacko, maire d’une commune de Conakry, dans une note adressée au Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un collectif de partis et d’organisations de la société civile opposé au projet prêté au président Condé, élu en 2010 et réélu en 2015, de briguer un troisième mandat à la fin de l’année.
M. Sacko, maire de Matoto, s’exprimait au nom de toutes les communes devant être traversées par la manifestation, qui devait emprunter l’autoroute Fidel Castro.
L’opposition entend maintenir la pression, après plus de quatre mois d’une contestation qui a coûté la vie à au moins 30 civils et un gendarme.
Le président Condé a annoncé vendredi un « léger report » du double scrutin, après de vives critiques sur le fichier électoral, estimant toutefois qu’il ne devait pas être de plus de deux semaines.
La marche, « qui devait être perçue comme une expression de la bonne foi du FNDC, a reçu une fin de non-recevoir. Cette attitude prouve à suffisance que M. Alpha Condé et ses sbires persistent dans leur logique de confrontation et de violence contre le FNDC », a réagi le collectif.
Il a appelé à braver l’interdiction en prenant part à des marches séparées dans les communes de Conakry et dans une vingtaine de villes, ont indiqué à l’AFP plusieurs de ses responsables.
M. Sacko a justifié l’interdiction par la préparation de la Journée internationale des droits des femmes (dimanche) et par « la présence d’une délégation de la Cédéao ».
Le président Condé a fait appel à une mission d’experts électoraux de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour aider à « établir un fichier électoral fiable et créer les conditions d’un scrutin crédible, libre et transparent », selon les autorités guinéennes.
L’organisation internationale de la Francophonie (OIF) a jugé « problématiques » près de 2,5 millions de noms d’électeurs figurant sur les listes, avec des doublons et la présence de défunts.
L’opposition dénonce toutefois la présence parmi les experts de la Cédéao de personnes qu’elle juge proches du pouvoir guinéen.