Gendarmes et policiers guinéens ont dispersé par la force une nouvelle manifestation de masse des opposants au président Alpha Condé jeudi à Conakry, faisant un mort par balle, ont déclaré la famille de la victime et un médecin. Un mois après le début d'une contestation qui a déjà fait une quinzaine de morts, des heurts ont éclaté quand les manifestants ont tenté de dévier de l'itinéraire fixé par les autorités.
Alpha Souleymane Diallo, 19 ans, a été pris dans des affrontements après son retour de la manifestation et, quand il s'est mis à fuir, a fait face à des policiers qui lui ont tiré deux balles dans la poitrine, selon le témoignage de ses camarades rapporté par son frère aîné Boubacar. Un médecin de l'hôpital de l'Amitié sino-guinéenne a confirmé qu'une personne y avait succombé à ses blessures par balle.
Les forces de sécurité déployées en nombre le long du parcours les ont repoussés à l'aide de moyens anti-émeutes et ont fait usage de gaz lacrymogène, provoquant la débandade du cortège. (AFP)
Alpha Souleymane Diallo, 19 ans, a été pris dans des affrontements après son retour de la manifestation et, quand il s'est mis à fuir, a fait face à des policiers qui lui ont tiré deux balles dans la poitrine, selon le témoignage de ses camarades rapporté par son frère aîné Boubacar. Un médecin de l'hôpital de l'Amitié sino-guinéenne a confirmé qu'une personne y avait succombé à ses blessures par balle.
Les forces de sécurité déployées en nombre le long du parcours les ont repoussés à l'aide de moyens anti-émeutes et ont fait usage de gaz lacrymogène, provoquant la débandade du cortège. (AFP)