Cellou Dalein Diallo
Conakry - Un jeune manifestant a été tué mardi à Conakry lors de heurts avec les forces de l'ordre, après une marche avortée de l'opposition dont le chef, Cellou Dalein Diallo, a été empêché de quitter les abords de son domicile.
"Mon frère a été tué par un policier qui a froidement tiré sur lui" lors d'échauffourées entre opposants et forces de l'ordre, a déclaré à l'AFP Mariama Dalanda, en pleurs. La mort de l'homme de 30 ans a été confirmée par le chef de l'opposition, l'ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, qui a également fait état de 15 blessés au même moment parmi les manifestants.
"A ce jour 98 militants de l'opposition ont été tués par balles par les forces de l'ordre lors de manifestations pacifiques depuis que (le président) Alpha Condé est arrivé au pouvoir en décembre 2010", a dit M. Dalein Diallo.
Le chef de l'opposition a pour sa part été bloqué devant sa maison de Conakry par des policiers, venus l'empêcher de prendre part à une nouvelle manifestation contre le pouvoir, a-t-il dénoncé.
Au moins cinq manifestants ont été blessés dans la matinée près du domicile de l'ancien Premier ministre et chef du principal parti d'opposition, selon un journaliste de l'AFP.
La police affirme qu'il s'agissait de le "protéger", une semaine après qu'une balle a traversé le pare-brise de sa voiture.
Des véhicules, dont des camions à eau et des pick-up de la police anti-émeutes étaient stationnés dans le quartier où habite M. Dalein Diallo et des policiers munis de matraques, de boucliers et de lance-grenades empêchaient quiconque d'accéder à sa maison, selon le correspondant de l'AFP.
"Nous sommes ici pour empêcher M. Dalein Diallo de quitter son domicile et d'aller à la marche non autorisée. C'est un ordre sur lequel on ne badine pas et si quelqu'un essaie de passer outre, il sera maté", a d'abord affirmé un responsable de la police sous couvert de l'anonymat.
M. Diallo "est chez lui à la maison. Il est tranquille. Il est protégé et sécurisé. Nous voulons éviter cette fois-ci le scénario de la semaine dernière. Cellou a dit qu'on a voulu attenter à sa vie. Nous assurons cette fois-ci sa sécurité", a ensuite expliqué le chef des unités d'intervention de la police nationale, le colonel Ansoumane Camara.
"Voyez vous-mêmes cette confiscation des libertés, cette violation de la Constitution par M. Alpha Condé. C'est triste pour mon pays", a déclaré à des journalistes Cellou Dalein Diallo devant son domicile.
M. Diallo, chef de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), avait le 23 octobre dénoncé une "tentative d'assassinat" l'ayant visé ce jour-là à Conakry, mettant en cause le régime du président Condé.
Son véhicule avait été, selon lui, traversé par une balle tirée par un gendarme ou un policier alors qu'il se rendait à une manifestation interdite. La police a formellement réfuté ces accusations et une enquête a été ouverte.
L'opposition entendait organiser mardi cette marche, suivie en principe d'un meeting, pour protester contre la violation selon elle par le pouvoir d'un accord conclu en août sur l'installation des élus locaux après le scrutin contesté du 4 février.
Son interdiction survient au lendemain d'une journée "ville morte" organisée dans le pays pour les mêmes raisons et alors qu'un conflit dans le secteur de l'enseignement en cours depuis un mois ne trouve pas d'issue.
"Mon frère a été tué par un policier qui a froidement tiré sur lui" lors d'échauffourées entre opposants et forces de l'ordre, a déclaré à l'AFP Mariama Dalanda, en pleurs.
"A ce jour 98 militants de l'opposition ont été tués par balles par les forces de l'ordre lors de manifestations pacifiques depuis que (le président) Alpha Condé est arrivé au pouvoir en décembre 2010", a dit M. Dalein Diallo.
Le chef de l'opposition a pour sa part été bloqué devant sa maison de Conakry par des policiers, venus l'empêcher de prendre part à une nouvelle manifestation contre le pouvoir, a-t-il dénoncé.
Au moins cinq manifestants ont été blessés dans la matinée près du domicile de l'ancien Premier ministre et chef du principal parti d'opposition, selon un journaliste de l'AFP.
La police affirme qu'il s'agissait de le "protéger", une semaine après qu'une balle a traversé le pare-brise de sa voiture.
Des véhicules, dont des camions à eau et des pick-up de la police anti-émeutes étaient stationnés dans le quartier où habite M. Dalein Diallo et des policiers munis de matraques, de boucliers et de lance-grenades empêchaient quiconque d'accéder à sa maison, selon le correspondant de l'AFP.
"Nous sommes ici pour empêcher M. Dalein Diallo de quitter son domicile et d'aller à la marche non autorisée. C'est un ordre sur lequel on ne badine pas et si quelqu'un essaie de passer outre, il sera maté", a d'abord affirmé un responsable de la police sous couvert de l'anonymat.
M. Diallo "est chez lui à la maison. Il est tranquille. Il est protégé et sécurisé. Nous voulons éviter cette fois-ci le scénario de la semaine dernière. Cellou a dit qu'on a voulu attenter à sa vie. Nous assurons cette fois-ci sa sécurité", a ensuite expliqué le chef des unités d'intervention de la police nationale, le colonel Ansoumane Camara.
"Voyez vous-mêmes cette confiscation des libertés, cette violation de la Constitution par M. Alpha Condé. C'est triste pour mon pays", a déclaré à des journalistes Cellou Dalein Diallo devant son domicile.
M. Diallo, chef de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), avait le 23 octobre dénoncé une "tentative d'assassinat" l'ayant visé ce jour-là à Conakry, mettant en cause le régime du président Condé.
Son véhicule avait été, selon lui, traversé par une balle tirée par un gendarme ou un policier alors qu'il se rendait à une manifestation interdite. La police a formellement réfuté ces accusations et une enquête a été ouverte.
L'opposition entendait organiser mardi cette marche, suivie en principe d'un meeting, pour protester contre la violation selon elle par le pouvoir d'un accord conclu en août sur l'installation des élus locaux après le scrutin contesté du 4 février.
Son interdiction survient au lendemain d'une journée "ville morte" organisée dans le pays pour les mêmes raisons et alors qu'un conflit dans le secteur de l'enseignement en cours depuis un mois ne trouve pas d'issue.