Plusieurs policiers hongkongais ont été passés à tabac par des manifestants pro-démocratie radicaux dimanche, en marge d'un nouveau rassemblement dans un quartier commerçant du centre de l'île de Hong Kong.
Les violences ont débuté après l'ordre de dispersion donné par les forces de l'ordre à la manifestation sur la place de Chater Garden, dans le quartier de Central.
Un groupe de policiers en civil qui parlementaient avec les organisateurs de ce rassemblement a été attaqué par des manifestants masqués qui ont battu les agents avec des parapluies, a observé un journaliste de l'AFP sur place.
Au moins deux policiers avaient le visage en sang, alors que des collègues à eux tentaient de les protéger.
«On ne peut tolérer ce type d'acte consternant», a déclaré la police hongkongaise dans un communiqué sur son compte Facebook.
La police anti-émeute est ensuite intervenue en tirant des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Plusieurs personnes ont été arrêtées, y compris un manifestant qui avait également l'arrière de la tête ensanglanté.
Crise politique
Hong Kong est depuis juin 2019 le théâtre d'une crise politique sans précédent depuis la rétrocession de l'ex-colonie britannique à la Chine en 1997.
Le mouvement pro-démocratie est né du rejet d'un projet de loi qui devait permettre d'autoriser les extraditions vers la Chine et a depuis été enterré. La mobilisation a élargi ses revendications pour exiger des réformes démocratiques et dénoncer les ingérences de la Chine dans les affaires de sa région semi-autonome.
La fréquence et l'intensité des manifestations ont diminué ces derniers mois. Mais les signes de colère demeurent omniprésents, se matérialisant notamment par les multiples graffitis sur les murs de la ville.
«Défendons Hong Kong!»
«Défendons Hong Kong! Battons-nous pour la liberté», scandaient les manifestants dimanche, pour la plupart vêtus de noir, et masqués afin d'éviter d'éventuelles poursuites ultérieures.
Certains agitaient des drapeaux américain ou britannique, d'autres des bannières bleues demandant «l'indépendance» pour l'ex-colonie britannique.
De nombreuses familles étaient présentes avec des enfants, dans une ambiance très pacifique avant que la police n'ordonne à la foule de partir.
Enquête indépendante
Les manifestants exigent notamment une enquête indépendante sur ce qu'ils présentent comme des actes de brutalité policière lors des manifestations, mais aussi l'organisation d'élections libres ou encore une amnistie pour les milliers de personnes arrêtées depuis juin.
Mais la Chine comme l'exécutif hongkongais dirigé par Carrie Lam se sont refusé à toute concession supplémentaire. (ats/nxp)
Les violences ont débuté après l'ordre de dispersion donné par les forces de l'ordre à la manifestation sur la place de Chater Garden, dans le quartier de Central.
Un groupe de policiers en civil qui parlementaient avec les organisateurs de ce rassemblement a été attaqué par des manifestants masqués qui ont battu les agents avec des parapluies, a observé un journaliste de l'AFP sur place.
Au moins deux policiers avaient le visage en sang, alors que des collègues à eux tentaient de les protéger.
«On ne peut tolérer ce type d'acte consternant», a déclaré la police hongkongaise dans un communiqué sur son compte Facebook.
La police anti-émeute est ensuite intervenue en tirant des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Plusieurs personnes ont été arrêtées, y compris un manifestant qui avait également l'arrière de la tête ensanglanté.
Crise politique
Hong Kong est depuis juin 2019 le théâtre d'une crise politique sans précédent depuis la rétrocession de l'ex-colonie britannique à la Chine en 1997.
Le mouvement pro-démocratie est né du rejet d'un projet de loi qui devait permettre d'autoriser les extraditions vers la Chine et a depuis été enterré. La mobilisation a élargi ses revendications pour exiger des réformes démocratiques et dénoncer les ingérences de la Chine dans les affaires de sa région semi-autonome.
La fréquence et l'intensité des manifestations ont diminué ces derniers mois. Mais les signes de colère demeurent omniprésents, se matérialisant notamment par les multiples graffitis sur les murs de la ville.
«Défendons Hong Kong!»
«Défendons Hong Kong! Battons-nous pour la liberté», scandaient les manifestants dimanche, pour la plupart vêtus de noir, et masqués afin d'éviter d'éventuelles poursuites ultérieures.
Certains agitaient des drapeaux américain ou britannique, d'autres des bannières bleues demandant «l'indépendance» pour l'ex-colonie britannique.
De nombreuses familles étaient présentes avec des enfants, dans une ambiance très pacifique avant que la police n'ordonne à la foule de partir.
Enquête indépendante
Les manifestants exigent notamment une enquête indépendante sur ce qu'ils présentent comme des actes de brutalité policière lors des manifestations, mais aussi l'organisation d'élections libres ou encore une amnistie pour les milliers de personnes arrêtées depuis juin.
Mais la Chine comme l'exécutif hongkongais dirigé par Carrie Lam se sont refusé à toute concession supplémentaire. (ats/nxp)