Le Président haïtien assassiné, Jovenel Moïse
La justice haïtienne n’avait toujours pas débuté samedi son enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse par un commando armé : un mois jour pour jour après le drame qui a enfoncé le pays un peu plus dans le chaos, le doyen du tribunal peine à trouver un juge prêt à se saisir de cette affaire explosive.
« C’est un dossier sensible et politique. Le juge avant d’accepter d’instruire le dossier pense à sa sécurité et à celle de sa famille. C’est pourquoi les juges d’instruction ne sont pas trop enthousiastes à l’idée d’accepter le dossier », a confié à l’AFP l’un d’entre eux.
« Plusieurs juges d’instruction ont déjà fait savoir au doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince qu’ils ne sont pas intéressés à travailler sur le dossier », a ajouté cette source judiciaire.
Pour rassurer ses magistrats, le doyen du tribunal, Me Bernard Saint-Vil, affirme avoir exigé du gouvernement qu’il garantisse leur protection.
« Nous avons demandé aussi des agents de sécurité pour le juge. Avant même de dire à quel juge on va confier le dossier, ces moyens devaient être mis à la disposition de ce dernier », a déclaré le juge Bernard Saint-Vil à la presse.
Ce dernier avait annoncé mercredi que le nom du magistrat instructeur du dossier de l’assassinat du président serait connu jeudi. Mais face à la réticence des juges d’instruction, ce délai n’a pas pu être respecté.
Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président le 7 juillet à son domicile, la police affirme avoir déjà arrêté 44 individus dont 12 policiers haïtiens, 18 Colombiens et deux Américains d’origine haïtienne.
La police nationale a émis des avis de recherche contre plusieurs autres individus dont un juge à la Cour de cassation, la plus haute instance judiciaire du pays, un ancien sénateur et un homme d’affaires.
Avant de transmettre le dossier au cabinet d’instruction, le parquet de Port-au-Prince a émis plusieurs mandats d’amener, visant notamment un responsable d’un parti politique de l’opposition, le président du parti de Jovenel Moïse et deux pasteurs haïtiens qui avaient publiquement exprimé leur opposition au président défunt. (AFP)
« C’est un dossier sensible et politique. Le juge avant d’accepter d’instruire le dossier pense à sa sécurité et à celle de sa famille. C’est pourquoi les juges d’instruction ne sont pas trop enthousiastes à l’idée d’accepter le dossier », a confié à l’AFP l’un d’entre eux.
« Plusieurs juges d’instruction ont déjà fait savoir au doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince qu’ils ne sont pas intéressés à travailler sur le dossier », a ajouté cette source judiciaire.
Pour rassurer ses magistrats, le doyen du tribunal, Me Bernard Saint-Vil, affirme avoir exigé du gouvernement qu’il garantisse leur protection.
« Nous avons demandé aussi des agents de sécurité pour le juge. Avant même de dire à quel juge on va confier le dossier, ces moyens devaient être mis à la disposition de ce dernier », a déclaré le juge Bernard Saint-Vil à la presse.
Ce dernier avait annoncé mercredi que le nom du magistrat instructeur du dossier de l’assassinat du président serait connu jeudi. Mais face à la réticence des juges d’instruction, ce délai n’a pas pu être respecté.
Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président le 7 juillet à son domicile, la police affirme avoir déjà arrêté 44 individus dont 12 policiers haïtiens, 18 Colombiens et deux Américains d’origine haïtienne.
La police nationale a émis des avis de recherche contre plusieurs autres individus dont un juge à la Cour de cassation, la plus haute instance judiciaire du pays, un ancien sénateur et un homme d’affaires.
Avant de transmettre le dossier au cabinet d’instruction, le parquet de Port-au-Prince a émis plusieurs mandats d’amener, visant notamment un responsable d’un parti politique de l’opposition, le président du parti de Jovenel Moïse et deux pasteurs haïtiens qui avaient publiquement exprimé leur opposition au président défunt. (AFP)