La mouvement de résistance palestinien "Hamas" a annoncé, mardi, que l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et l'échange de prisonniers avaient atteint "leurs étapes finales", alors que les négociations se poursuivaient dans la capitale qatarie, Doha.
Dans un communiqué, le mouvement a précisé que "l'accord de cessez-le-feu et l'échange de prisonniers sont arrivés à leurs étapes finales" et que des consultations doivent se poursuivre avec les dirigeants des factions palestiniennes "jusqu'à leur finalisation".
Le mouvement a expliqué avoir mené "une série de contacts et de consultations avec les dirigeants des factions palestiniennes pour les tenir informés des progrès réalisés dans les négociations en cours à Doha".
Il a rapporté que les dirigeants des factions ont insisté sur la nécessité d'une "préparation nationale générale pour la prochaine étape et ses exigences", sans fournir de détails.
Les dirigeants des factions palestiniennes ont exprimé l'espoir que cette nouvelle phase des négociations aboutisse à un "accord clair et global", selon le communiqué.
Lors d'une prise de parole précédente, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, Majid Al-Ansari, a déclaré : '' Nous sommes plus proche que jamais d'un accord concernant Gaza''
Mardi, le cabinet israélien restreint se réunit "pour approuver l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et l'échange de prisonniers avec le mouvement Hamas", selon ce qu’a rapporté le radiodiffuseur israélien, lundi.
Des sources palestiniennes (ayant souhaité garder l’anonymat) ont indiqué le même jour à Anadolu que l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers à Gaza était "presque prêt et pourrait être signé avant vendredi."
Les sources ont précisé que l'accord sera mis en œuvre en trois phases, la première durant de 40 à 42 jours, pendant laquelle les négociations porteront sur les détails des deuxième et troisième phases.
Elles ont ajouté : "Durant cette première phase, Israël restera sur les axes de Netzarim et Philadelphie. Après une semaine, il y aura la remise des listes des prisonniers israéliens détenus par le Hamas, puis Israël permettra aux déplacés de retourner dans le nord de la bande de Gaza."
Concernant les modalités du retour, les sources ont indiqué qu' "Israël se retirera d'une partie de l'axe de Netzarim pour permettre aux déplacés de traverser vers le nord de Gaza."
Elles ont souligné que "les piétons ne feront l'objet d'aucune fouille, contrairement aux automobilistes qui seront soumis à des contrôles renforcés à l'aide d'équipements fournis par une organisation internationale, afin de s'assurer qu'aucune arme ne soit introduite et qu'aucun combattant ne rejoigne les zones du nord."
Dans ce contexte, les sources ont précisé qu'"Il y a eu une divergence d'opinions sur l'étendue de la zone tampon, Israël souhaitait que cette zone ait une largeur de 1500 mètres, mais finalement, il a été convenu qu'elle serait de 1000 mètres."
Au cours des dernières semaines, les médiateurs ont intensifié leurs efforts pour organiser des rencontres indirectes entre le Hamas et Israël, ce qui a conduit à des "progrès significatifs dans les négociations", les détails de l'accord étant désormais complétés à hauteur de 90%, selon les médias israéliens.
Soulignons que, soutenu par les États-Unis, Israël perpètre un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Plus de 156 000 Palestiniens, dont des milliers d'enfants, ont été tués ou blessés dans cette guerre. Les infrastructures civiles ont été systématiquement détruites, plongeant la population dans une profonde détresse humanitaire.
Ces atrocités ont entraîné des destructions massives et une famine qui a causé la mort de dizaines d'enfants et de personnes âgées, constituant ainsi "l'une des pires catastrophes humanitaires au monde." [AA]