PARIS (Reuters) - Benoît Hamon a annoncé qu'il appellerait à voter pour Jean-Luc Mélenchon pour le second tour de l'élection présidentielle en cas d'affrontement final entre le candidat de la France insoumise et la présidente du Front national Marine Le Pen.
A la question de savoir s'il préférerait appeler à voter François Fillon (Les Républicains), Emmanuel Macron (En Marche!) ou Jean-Luc Mélenchon, le candidat investi par le Parti socialiste a répondu : "Moi, je vais vous répondre franchement : Mélenchon."
"Pourquoi? Parce qu'aujourd'hui je considère qu'il y a, sur le fond, des proximités politiques sinon nous n'aurions pas essayé de nous rassembler", a dit l'ancien ministre de l'Education dans l'émission "On n'est pas couché" diffusée dans la nuit de samedi à dimanche sur France 2. "Sinon nous n'aurions pas essayé de construire ce qui pouvait être un rassemblement, c'était la proposition que je lui avais faite."
Le candidat socialiste et le leader de la France insoumise, dont le rassemblement sous une candidature commune était espéré par une partie de la gauche pour éviter une élimination dès les premier tour, ont acté en février leur impossible union.
Les deux hommes s'étaient mis d'accord à cette occasion sur un pacte de non-agression, pacte qui a volé en éclats cette semaine lors du débat télévisé à onze candidats qui a donné lieu à une passe d'armes entre les deux candidats sur la question de l'Europe.
Longtemps en quatrième position dans les intentions de vote, Benoît Hamon, qui doit composer avec l'aile droite du PS tentée par le vote Macron, décroche depuis plusieurs semaines dans les sondages au profit de Jean-Luc Mélenchon et est récemment passé sous la barre des 10%.
"RÉPUGNANTS
A deux semaines du premier tour, le co-fondateur du Parti de gauche, qui avait recueilli 11,1% des voix en 2012, est désormais au coude-à-coude avec François Fillon, le candidat de la droite et du centre dont la campagne a été fragilisée sa mise en examen.
Benoît Hamon "mène son combat, il le fait courageusement avec des gens absolument répugnants qui lui font le supplice chinois de l'abandonner l'un après l'autre, jour après jour, des gens qui sont totalement déloyaux", a estimé Jean-Luc Mélenchon, dans la même émission "On n'est pas couché". "Ils sont en train de le poignarder, et il n'y a que lui qui tient parole, parce que tous les autres..."
Plusieurs membres du Parti socialiste, dont le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et l'ancien Premier ministre Manuel Valls, ont apporté ces dernières semaines leur soutien à Emmanuel Macron, invoquant notamment le risque d'une victoire du Front national.
Le ministre de l'Economie, Michel Sapin, a lui annoncé cette semaine qu'il voterait pour Benoît Hamon, par loyauté pour le Parti socialiste et non par adhésion.
A la question de savoir s'il préférerait appeler à voter François Fillon (Les Républicains), Emmanuel Macron (En Marche!) ou Jean-Luc Mélenchon, le candidat investi par le Parti socialiste a répondu : "Moi, je vais vous répondre franchement : Mélenchon."
"Pourquoi? Parce qu'aujourd'hui je considère qu'il y a, sur le fond, des proximités politiques sinon nous n'aurions pas essayé de nous rassembler", a dit l'ancien ministre de l'Education dans l'émission "On n'est pas couché" diffusée dans la nuit de samedi à dimanche sur France 2. "Sinon nous n'aurions pas essayé de construire ce qui pouvait être un rassemblement, c'était la proposition que je lui avais faite."
Le candidat socialiste et le leader de la France insoumise, dont le rassemblement sous une candidature commune était espéré par une partie de la gauche pour éviter une élimination dès les premier tour, ont acté en février leur impossible union.
Les deux hommes s'étaient mis d'accord à cette occasion sur un pacte de non-agression, pacte qui a volé en éclats cette semaine lors du débat télévisé à onze candidats qui a donné lieu à une passe d'armes entre les deux candidats sur la question de l'Europe.
Longtemps en quatrième position dans les intentions de vote, Benoît Hamon, qui doit composer avec l'aile droite du PS tentée par le vote Macron, décroche depuis plusieurs semaines dans les sondages au profit de Jean-Luc Mélenchon et est récemment passé sous la barre des 10%.
"RÉPUGNANTS
A deux semaines du premier tour, le co-fondateur du Parti de gauche, qui avait recueilli 11,1% des voix en 2012, est désormais au coude-à-coude avec François Fillon, le candidat de la droite et du centre dont la campagne a été fragilisée sa mise en examen.
Benoît Hamon "mène son combat, il le fait courageusement avec des gens absolument répugnants qui lui font le supplice chinois de l'abandonner l'un après l'autre, jour après jour, des gens qui sont totalement déloyaux", a estimé Jean-Luc Mélenchon, dans la même émission "On n'est pas couché". "Ils sont en train de le poignarder, et il n'y a que lui qui tient parole, parce que tous les autres..."
Plusieurs membres du Parti socialiste, dont le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et l'ancien Premier ministre Manuel Valls, ont apporté ces dernières semaines leur soutien à Emmanuel Macron, invoquant notamment le risque d'une victoire du Front national.
Le ministre de l'Economie, Michel Sapin, a lui annoncé cette semaine qu'il voterait pour Benoît Hamon, par loyauté pour le Parti socialiste et non par adhésion.