LIBREVILLE (Reuters) - Des émeutes ont éclaté dans au moins neuf faubourgs de Libreville jeudi au lendemain de l'annonce de la réélection d'Ali Bongo à la présidence du Gabon, rapportent deux témoins et une source policière.
De fortes explosions et des coups de feu ont notamment retenti dans le quartier Nkembo de la capitale lors de heurts entre les forces de sécurité et des manifestants protestant contre cette réélection qu'ils jugent irrégulière, rapportent des témoins.
Des premiers heurts avaient déjà éclaté mercredi à Libreville, où des manifestants ont mis le feu à une partie de l'Assemblée nationale, après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo.
L'opposant Jean Ping, qui revendique sa victoire à l'élection présidentielle de samedi dernier, a déclaré jeudi matin que les forces de sécurité et la garde républicaine avaient pris d'assaut son QG de campagne au cours de la nuit, faisant deux morts et plusieurs blessés.
De fortes explosions et des coups de feu ont notamment retenti dans le quartier Nkembo de la capitale lors de heurts entre les forces de sécurité et des manifestants protestant contre cette réélection qu'ils jugent irrégulière, rapportent des témoins.
Des premiers heurts avaient déjà éclaté mercredi à Libreville, où des manifestants ont mis le feu à une partie de l'Assemblée nationale, après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo.
L'opposant Jean Ping, qui revendique sa victoire à l'élection présidentielle de samedi dernier, a déclaré jeudi matin que les forces de sécurité et la garde républicaine avaient pris d'assaut son QG de campagne au cours de la nuit, faisant deux morts et plusieurs blessés.