PARIS (Reuters) - Le chinois Huawei a présenté mardi à Paris son nouveau modèle de smartphone avec l’espoir de poursuivre sa percée en Europe, où ses autres produits, notamment dans les équipements de réseaux, risquent une surveillance accrue pour des raisons de sécurité.
Cet appareil, le P30 Pro, version haut de gamme de son P30, doit concurrencer le Galaxy S10 de Samsung et l’iPhone X d’Apple. Sa présentation a coïncidé avec la visite d’Etat en France du président chinois Xi Jinping.
Un responsable de Huawei présent à cette cérémonie à Paris a précisé que le P30 serait commercialisé à partir de 799 euros et le P30 Pro à partir de 999 euros.
Huawei fait l’objet de nombreux soupçons depuis que les Etats-Unis l’accusent de laisser le pouvoir chinois utiliser ses équipements à des fins d’espionnage. Washington exhorte ses alliés européens à exclure Huawei de leurs futurs équipements de réseaux mobiles de cinquième génération (5G).
Le groupe chinois dément vigoureusement ces accusations.
La Commission européenne a ignoré mardi les pressions américaines et a laissé à chaque pays de l’UE la liberté de bannir ou non Huawei de ses futurs équipements de 5G.
L’exécutif européen a demandé aux Etats membres de l’UE de partager d’ici octobre leurs données sur les risques en matière de cybersécurité. Les mesures susceptibles d’être prises face à ces risques pourraient notamment prévoir des tests sur les équipementiers de réseaux 5G.
Cet appareil, le P30 Pro, version haut de gamme de son P30, doit concurrencer le Galaxy S10 de Samsung et l’iPhone X d’Apple. Sa présentation a coïncidé avec la visite d’Etat en France du président chinois Xi Jinping.
Un responsable de Huawei présent à cette cérémonie à Paris a précisé que le P30 serait commercialisé à partir de 799 euros et le P30 Pro à partir de 999 euros.
Huawei fait l’objet de nombreux soupçons depuis que les Etats-Unis l’accusent de laisser le pouvoir chinois utiliser ses équipements à des fins d’espionnage. Washington exhorte ses alliés européens à exclure Huawei de leurs futurs équipements de réseaux mobiles de cinquième génération (5G).
Le groupe chinois dément vigoureusement ces accusations.
La Commission européenne a ignoré mardi les pressions américaines et a laissé à chaque pays de l’UE la liberté de bannir ou non Huawei de ses futurs équipements de 5G.
L’exécutif européen a demandé aux Etats membres de l’UE de partager d’ici octobre leurs données sur les risques en matière de cybersécurité. Les mesures susceptibles d’être prises face à ces risques pourraient notamment prévoir des tests sur les équipementiers de réseaux 5G.