PARIS (Reuters) - Nicolas Hulot, qui a voté pour le socialiste Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle, a dit mercredi “comprendre l’inquiétude” des Français tout en les invitant à accorder leur confiance à Emmanuel Macron, en chute dans les sondages.
Invité de franceinfo, le ministre de la Transition écologique et solidaire a déclaré qu’il resterait au gouvernement tant qu’il croirait en sa capacité à “collectivement changer les choses”. “Si un jour je n’y crois plus, j’en tirerai les leçons”, a-t-il dit.
“Tant que je suis au gouvernement, je suis loyal. Si je suis là, c’est que je fais confiance. Il y a un temps pour la confiance, puis après il y a un temps pour l’analyse”, a-t-il poursuivi alors qu’on l’interrogeait sur la réforme contestée du Code du travail qui sera dévoilée jeudi.
“Est-ce qu’on a envie que la France gagne ? Dans un premier temps, passons dans cette confiance. Le président a eu un programme, les Français ont choisi ce programme, laissons la démonstration et tirons des conclusions. On ne peut pas crier en permanence mais je comprends l’inquiétude”, a-t-il souligné.
Nicolas Hulot a révélé ne pas avoir voté pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle “parce que je souhaitais que sur mes sujets on densifie, on intensifie un petit peu l‘ambition”. “J’ai voté Benoît Hamon au premier tour”, a-t-il ajouté.
A l’évocation des sondages négatifs pour le chef de l’Etat, l’écologiste s’est voulu philosophe : “Personne n’est tombé de la dernière pluie. On sait bien qu’il y a un moment de grâce, on a tous besoin d’illusions tous les cinq ans, et puis à un moment on revient dans la réalité et la popularité reviendra après.”
“Il faut avoir le courage de dire qu’il n’y a pas de baguette magique”, a-t-il souligné.
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, ancien député socialiste des Alpes-de-Haute-Provence, a dit ne pas s’offusquer de ces déclarations, estimant qu’elles illustraient le “dépassement politique” voulu par Emmanuel Macron.
“Pour moi il n’y a pas de difficulté, au contraire, c’est le dépassement politique. (Le Premier ministre) Edouard Philippe n’a pas appelé à voter pour Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle”, a-t-il réagi lors du compte rendu du conseil des ministres.
“Le discours de Nicolas Hulot est cohérent : il est de souligner que Benoît Hamon avait fait de l’enjeu environnemental un des axes prioritaires de sa campagne électorale, et quand il a rencontré le président de la République, il a pu le lui dire”, a-t-il ajouté.
Invité de franceinfo, le ministre de la Transition écologique et solidaire a déclaré qu’il resterait au gouvernement tant qu’il croirait en sa capacité à “collectivement changer les choses”. “Si un jour je n’y crois plus, j’en tirerai les leçons”, a-t-il dit.
“Tant que je suis au gouvernement, je suis loyal. Si je suis là, c’est que je fais confiance. Il y a un temps pour la confiance, puis après il y a un temps pour l’analyse”, a-t-il poursuivi alors qu’on l’interrogeait sur la réforme contestée du Code du travail qui sera dévoilée jeudi.
“Est-ce qu’on a envie que la France gagne ? Dans un premier temps, passons dans cette confiance. Le président a eu un programme, les Français ont choisi ce programme, laissons la démonstration et tirons des conclusions. On ne peut pas crier en permanence mais je comprends l’inquiétude”, a-t-il souligné.
Nicolas Hulot a révélé ne pas avoir voté pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle “parce que je souhaitais que sur mes sujets on densifie, on intensifie un petit peu l‘ambition”. “J’ai voté Benoît Hamon au premier tour”, a-t-il ajouté.
A l’évocation des sondages négatifs pour le chef de l’Etat, l’écologiste s’est voulu philosophe : “Personne n’est tombé de la dernière pluie. On sait bien qu’il y a un moment de grâce, on a tous besoin d’illusions tous les cinq ans, et puis à un moment on revient dans la réalité et la popularité reviendra après.”
“Il faut avoir le courage de dire qu’il n’y a pas de baguette magique”, a-t-il souligné.
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, ancien député socialiste des Alpes-de-Haute-Provence, a dit ne pas s’offusquer de ces déclarations, estimant qu’elles illustraient le “dépassement politique” voulu par Emmanuel Macron.
“Pour moi il n’y a pas de difficulté, au contraire, c’est le dépassement politique. (Le Premier ministre) Edouard Philippe n’a pas appelé à voter pour Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle”, a-t-il réagi lors du compte rendu du conseil des ministres.
“Le discours de Nicolas Hulot est cohérent : il est de souligner que Benoît Hamon avait fait de l’enjeu environnemental un des axes prioritaires de sa campagne électorale, et quand il a rencontré le président de la République, il a pu le lui dire”, a-t-il ajouté.